Le cas Viansson-Ponté à L'Action Française 2000 (suite du dossier)

Publié le par Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française

L'Action Française Aquitaine, organe de la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française, fête dignement, en ce mois de septembre 2016, par une série d'articles sur certains dessous de groupuscules et de personnalités se réclamant abusivement de notre école de pensée, son joyeux anniversaire! Dix ans d'activité continue sur internet et sur le terrain au service du nationalisme intégral, qui peut en dire autant? Résolue à poursuivre, par tous les moyens à sa disposition et suivant la ligne de la Fédération, son combat exclusif pour le Peuple français, L'Action Française Aquitaine invite ses lecteurs de plus en plus nombreux à ne pas hésiter à répercuter ses articles fouillés sur les réseaux sociaux.

Dans un précédent article ( http://af-aquitaine.over-blog.com/2016/08/le-cas-viansson-ponte-l-action-francaise-2000-a-l-encan.html ), nous avons levé le lièvre de l'intrusion de M. Jean Viansson-Ponté ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Viansson_Pont%C3%A9 ), l'un des pontes journalistiques du Régime, dans le saint des saints du Journal de notre école de pensée, et sur les nombreuses questions qu'elle pose. Les réactions d'abonnés et de simples lecteurs ont été à la hauteur de l'indignation que cette manœuvre occulte soulève. Nous poursuivons donc ici, comme exigé par nos lecteurs, notre enquête.

Faut-il encore acheter L'Action Française 2000?

Comme disait un syndicaliste du dix-neuvième siècle: "N’achetez jamais un journal, vous ramèneriez un patron à la maison!" Question à 1 000 000 d'euros depuis que le patron de Presse en vue et grand bourgeois conservateur Jean Viansson-Ponté (de la famille du journaliste libéral hostile à l'Algérie française Pierre Viansson-Ponté) est membre de son conseil d'administration, est-ce aussi vrai pour L'Action Française 2000? A l'époque de Maurice et de Pierre Pujo, les "barons Pié", grands prêtres du libéralisme politique et économique, restaient hors de L'A.F. Puisque son successeur, Mlle Pujo, en a jugé autrement, il n'est pas inutile de se renseigner sur les marottes du nouvel administrateur; on lira ci-dessous un échantillon des idées de ce curieux nationaliste d'aèfe:

http://www.strategies.fr/actualites/medias/234908W/2-13-3441/s-adapter-a-un-contexte-de-decroissance.html

Pour M. Viansson-Ponté, libéral simpliste qui ne croit pas à la force des idées mais à la seule puissance de l'Argent (sur les liens entre Grande Banque et Presse quotidienne régionale, lire: http://docpresse.esj-lille.fr/2012/07/10/credit-mutuel-ebra-est-republicain/), déguisée en "logique économique" en symbiose avec le Pouvoir, la "décroissance" justifie probablement toutes les audaces économiques et politiques, dans la Presse quotidienne régionale comme nationale, dans la presse d'information comme dans celle d'opinion, qui ne saurait être dans son esprit que le parent pauvre de la Grande Presse. Aujourd'hui, on se serre la ceinture, demain on renonce à ses droits syndicaux et pourquoi pas politiques. Pour se faire une idée de la main de fer qu'il fait peser sur la profession, distribuant sans complexe les bons et les mauvais points (lol), et de ses rapports "copain comme cochon" avec le Pouvoir actuel, on se reportera à l'éloquente section "Relations avec les Pouvoirs publics" du rapport d'activité pour l'exercice 2014-2015 de son "Union de la Presse en région" (de province, en bon français!), son bébé: http://www.upreg.fr/wp-content/uploads/2015/07/Rapport-annuel_UPREG_Juin-2015-BAT.pdf .

L'homme du "politiquement-correct"?

On observera aussi avec intérêt que M. Viansson-Ponté, en novembre de l'an dernier (http://www.fondationvarenne.com/frontpage?page=9 ; http://www.fondationvarenne.com/2015-presse-quotidienne-regionale-departementale), a fait partie du jury du prix de la fondation clermontoise Varenne qui porte sans honte le nom méprisé de ce socialiste antipatriote de la Belle Epoque, maire de Saint-Eloy-les-Mines, ennemi de Maurras et du Maréchal ( http://www.fondationvarenne.com/alexandre-varenne/biographie). (Cette année, on notait la présence du "droitiste" sarköziste "François d'Orcival", également "personnalité qualifiée" au sein de son conseil d'administration, qui est désormais bien en Cour dans le paysage de la Presse démocrate!...) Ce genre d'institution, où se cooptent les puissants pour maintenir leur domination idéologique de Gauche, permet aux hommes d'influence d'exercer leur emprise sur la jeune génération de journalistes et de se créer une clientèle toute dévouée de "professionnels", du fait de son fonctionnement très souple, pour ne pas dire arbitraire... ou "souverain" ("L’examen des dossiers et le choix des lauréats seront confiés à un jury indépendant composé de professionnels de la presse et de la communication. Celui-ci, souverain dans ses décisions, se réservera le droit de modifier le montant de la dotation et le nombre de lauréats en fonction de la qualité des travaux reçus": http://www.fondationvarenne.com/concours-prix-varenne/journalisme/prix-varenne-de-la-pqr-pqd/presentation).

On n'insiste pas assez sur le caractère rétrograde et hypocrite du patronat français; c'est aussi pour cela qu'il faut un Pouvoir fort (qui ne soit pas celui de M. Jean d'Orléans). Alors qu'aux Etats-Unis, leur grand modèle, leur seconde patrie, - à moins que ce ne soit la première, - on désamorçait dès l'Entre-deux-Guerres la lutte des classes par une politique sociale généreuse, en France, on n'a accepté celle-ci que contraint et forcé par la Guerre froide, tout en faisant payer cette assurance contre la Révolution - et non pas contre-révolutionnaire! - par les classes moyennes, et on s'efforce de la limiter le plus possible à la moindre occasion. Nous vivons bien dans une époque où le patronat est aussi inconscient et égoïste qu'en 1936!

"Not' bon maître" Viansson-Ponté, la liberté de la Presse et la propagande

Mais prenons au hasard, telles qu'elles sont officiellement livrées au grand public, quelques-unes des opinions du grand patron de droit divin qui est désormais "not' bon maître"! On lira ainsi plus bas le compte rendu de sa récente et incroyable audition (avril 2016, "accompagné de Mme Haude d'Harcourt, conseillère chargée des relations avec les pouvoirs publics": https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=8F1D3A0490E416A29B87AC2CB8C1C43C.tpdila16v_1?cidTexte=JORFTEXT000032447553&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000032447114), au titre de la Presse quotidienne régionale, par une commission d'enquête de la Chambre des députés sur les moyens de la lutte antiterroriste, dans laquelle il décerne au Régime un satisfecit que, malgré l'état d'urgence, la liberté de la Presse est intacte; sans doute faut-il comprendre que l'autocensure, en temps normal comme en temps de guerre, est si bien intégrée depuis l'école par les journalistes, qu'il n'y a nul besoin de mesures autoritaires ou répressives!

Il est paradoxal qu'en introduction de son propos, le président d'un organisme corporatif ne s'étonne pas (ou ne s'indigne pas!) qu'on le convoque dans une enquête qui concerne essentiellement les forces de police et les services de renseignement. La Presse n'est-elle qu'un vulgaire auxiliaire de la "Justice"? Qu'est devenue l'indépendance et la dignité de la Presse française par rapport à l'ignoble appareil répressif de l'Etat républicain? C'est bien la question qui se pose aujourd'hui à L'Action Française 2000!

http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/cr-cemoyter/15-16/c1516017.pdf

Dans un autre congrès récent (juin 2016) de l'association des maires de France ( http://www.amf.asso.fr/), présidée par le politicien arriviste François Baroin, fils du grand maître du Grand-Orient, M. Viansson-Ponté semble voir dans la Presse quotidienne régionale le complément de la propagande (dite "communication") des collectivités locales (ces nouvelles féodalités), et se désole que sa pédagogie ne permette pas au lecteur de surmonter son ignorance (ou sa méfiance? ou son antidémocratisme foncier?) des élus et de tout le bien qu'ils nous font:

http://www.amf.asso.fr/upload/fichiers/documents/AMF_23749TELECHARGER_L_ARTICLE_SUR_L_ATELIER_COMMUNICATION_PUBLIQUE.pdf .

"J’aime travailler en meute"

Il est vrai que les deux se servent mutuellement la soupe (voir l'article dithyrambique, p. 22 du n° 93 de juin 2009 de Côte-d'Or Magazine: http://www.cotedor.fr/files/content/sites/cg21-2/files/communication-cg21/cotedormag-cg21/cotedormagazine-pdf/CotedorMagazine093-juin2009.pdf)... Avis au passage aux gens d'Axion Front-XVI: comme il sied à sa mentalité de grand patron, "not' bon maître" Viansson-Ponté aime "travailler en meute : modérer les échappés, faire monter les trainards"! On appréciera l'image, bien caractéristique d'une personnalité autoritaire, d'un projet politique et éditorial en adéquation avec la brutalité du libéralisme et d'une vision clanique du fonctionnement de la Presse. Attention aux retardataires réactionnaires qui ne seraient pas dans le sens du Progrès et de l'Histoire!

Il ressort clairement de ces interventions où il apparaît au naturel que le nouvel administrateur est résolument du côté du manche régimiste qui a si souvent frappé les camelots du Roi. Voilà pour le beau contre-révolutionnaire que M. Viansson-Ponté était il y a trois mois encore... avant son accession au conseil d'administration de L'Action Française 2000! Ne doutons pas que la fréquentation de ses nouveaux et compétents collègues transformera en profondeur ce libéral soixantenaire en jeune premier du nationalisme intégral!

Un obsédé du caporalisme d'entreprise à tous les étages

Mais un autre aspect de "not' bon maître" doit retenir notre attention. "M. Viansson Ponté, né Viansson Ponte (Jean, Jacques, Marie)", ce noble chevalier d'industrie... et de l'ordre national du Mérite et de la Légion d'honneur (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032295678 ; https://www.lalettrea.fr/journalistes-medias/2016/03/31/jean-viansson-ponte-decore-du%C2%A0ruban-rouge,108139450-BRL) appliquera-t-il à L'A.F. 2000 la politique de concentration des organisations professionnelles "représentatives", son obsession (http://www.ofop.org/articles/2015/11/vers-une-organisation-unique-reunissant-presse-regionale-et-presse-nationale), qu'il vante tant pour la Presse régionale (c'est-à-dire une perte sèche d'autonomie, sans autre avantage que des "économies d'échelle")?...That is the question... avec celle de la ligne politique aux prochaines présidentielles!

Rappelons que, si elle ne doit pas être étrangère à une gestion saine, opérée par ses membres les plus capables, l'Action française, Journal et Mouvement politiques, "préfigure" en quelque sorte la Société "hérissée de libertés" et de corps différenciés et libres ("autogérés") que la Monarchie nouvelle, si elle est instaurée un jour, devra impérativement favoriser! A n'en pas douter, Maurras lui-même, - et Pierre Pujo, - auraient été opposés irréductiblement à la combinaison Viansson-Ponté!

Mais cette obsession pour une concentration "organisationnelle" caporaliste ne se limite pas au monde corporatif; elle s'applique en premier lieu aux organisations de presse elle-mêmes; le prétexte de la perte du lectorat lui fournit son argument principal: http://www.lenouveleconomiste.fr/la-pqr-est-morte-vive-la-pqr-18460/. L'illustre Viansson-Ponté ne déclarait-il pas en novembre 2012 que "la presse quotidienne régionale reste très attachée au support papier même si elle intègre dans ses développement stratégiques le support numérique. La PQR s'interroge sur les attentes de ses lecteurs, sur les coûts de fabrication et de distribution du support papier et sur les synergies possibles pour diminuer le coût d'approche des zones les plus reculées et les moins denses" (http://www.inigraph.fr/Page-de-contenu)? Derrière le jargon gestionnaire, les "attentes des lecteurs" ont bon dos, alors qu'il est patent, à L'Action Française 2000, qu'on en tient moins compte que jamais!

Caporalisme corporatif, caporalisme d'entreprise: dès lors, quelle autonomie, quelle liberté reste-t-il, sous un patron unique, à des journaux qui ont des histoires différentes, des traditions, des publics, des tons différents? Tout ce qui en reste, dans le monde orwellien de M. Viansson-Ponté, c'est une infinie nuance de gris (50 Shades of Grey)! Hé bien, l'Action française ne veut pas faire partie de ce consensus conformiste! En dépit des dizaines de milliers d'euros qu'il pourra mettre dedans, au nom de ses mandataires, elle ne leur appartiendra jamais! Son ton nationaliste et anticapitaliste est inconciliable avec celui, libéral, de son nouveau patron!

Une O.P.A. sauvage sur L'Action Française 2000?

Il va sans dire qu'en période préélectorale, la constitution d'un grand trust rassemblant les quelques titres de la "Droite dure" (au nombre desquels on compte désormais, avec Valeurs Actuelles et tel magazine apolitique, L'A.F. 2000) faciliterait grandement la tâche antipatriotique des candidats de Droite les moins nationalistes (le Juppé, par exemple) pour rassembler le troupeau moutonnier de la bourgeoisie réactionnaire et "catho", et l'aider à faire le "bon choix"! Cette opération serait une forme d'application au public conservateur ("Un mot qui commence mal", disait au début du XXème siècle le très anticapitaliste Duc d'Orléans) du totalitarisme mou de la Pensée Unique, très hollandienne au fond...

Dans quelle mesure la prise de participation de M. Viansson-Ponté dans L'Action Française 2000 est-elle spontanée? Comment imaginer un seul instant que ce grand bourgeois libéral, soucieux de ses intérêts, lié par position au maintien du Régime et récompensé par lui, puisse le moins du monde favoriser (financer!) une entreprise déficitaire, authentiquement vouée à la destruction du faux ordre démocratique! Si nous ne nous trompons pas, de qui donc M. Viansson-Ponté est-il l'homme de paille?

Car, de deux choses l'une:

- ou L'Action Française 2000 et son appendice activiste Axion Front-XVI sont authentiquement (contre-)révolutionnaires et veulent un changement radical, institutionnel et social en France, et alors un bourgeois ne peut décemment pas les financer;

- ou ils ne le sont pas, et, dans ce cas, ils sont les complices du Régime, conscients ou pas, suivant leur degré de roublardise politique et leur propre place dans leur "hiérarchie" interne.

Il n'y a pas de troisième terme dans l'équation que pose la parachutage de M. Viansson-Ponté. Pour les organisateurs optimistes de ce parachutage, le silence face aux questions fondamentales que pose la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française sera de moins en moins tenable...

Un gestionnaire à courte vue... ou un liquidateur sans scrupules?

En tout cas, chose plutôt inquiétante pour L'Action Française 2000, dont les finances sont loin d'être florissantes, on sait que M. Viansson-Ponté s'y connait en matière de liquidation des actifs au détriment de sa propre corporation: http://dirigeant.societe.com/dirigeant/Jean.VIANSSON-PONTE.22260629.html . Il n'y a rien d'étonnant que ce grand patron conformiste sacrifie au dogme, - véritable vache sacrée de l'ultralibéralisme thatchérien, - de la liquidation systématique des actifs (comme si dégager des liquidités à court terme était pour une entreprise une fin en soi et la solution à tous ses problèmes structurels!).

Sans doute, la "vente des bijoux de famille" d'une société, cela est actuellement commun, non seulement dans le privé, mais dans les entreprises publiques et dans l'Etat (rappelons le scandale de la braderie de l'immobilier de l'Etat, par exemple de l'ancienne préfecture de Bordeaux, où officiait Maurice Papon, dont une partie a été acquise par de riches familles aristocratiques du Bordelais, déjà propriétaires de monuments historiques qu'on pourrait nommer!). Pour autant, est-ce de bonne gestion que de réaliser des actifs pour suivre une mode? A part ses locaux parisiens, quels sont les actifs que L'A.F. 2000 pourrait vendre? Est-ce que les profits ainsi rapidement réalisés servent réellement à moderniser l'outil de travail ou à s'en mettre plein les poches? Une chose est sûre: cela fait en tout cas marcher les promoteurs immobiliers et dans le Système capitalistique, tout se tient: "Je te fais faire une bonne affaire, tu me renvoies l'ascenseur!"

Ceux qui ont réfléchi aux questions économiques (Th. Philippon, par exemple) savent que le problème majeur des entreprises françaises, c'est le renouvellement des cadres et la promotion interne des employés méritants, au lieu de monopoliser les postes à responsabilités par de pseudo-élites de fils à papa issus des grandes écoles qui sortent des formules magiques avant d'ouvrir leurs parachutes dorés.

On sait aussi comment M. Viansson-Ponté procède en matière de dialogue social (http://www.filpac-cgt.fr/IMG/pdf/2011-03-30-reponse_a_JVP.pdf ; http://www.snjcentrefrance.com/2011/03/negociation-salariale-spqr-un-nouveau-coup-pour-rien/). On retrouve, dans cette morgue autiste de grand bourgeois qui refuse d'écouter le petit personnel (sauf les "jaunes", Bel-Ker, sauf les "jaunes"!), tout ce contre quoi l'anticapitalisme national de l'Action française a toujours combattu!

La curieuse politique du crafe

Si M. Viansson-Ponté, ce ponte du patronat, entre en force dans le capital de L'A.F. 2000 et dans sa direction, il est difficile de croire qu'il s'agisse d'une initiative isolée du P.D.G., Mlle Pujo. Elle a forcément été conseillée. Par quel homme d'affaires cosmopolite? De même, il est difficile de penser que les squatteurs sans titre des locaux parisiens, le groupuscule parisianiste Axion Front-XVI, aient été totalement ignorants de ce tour de passe-passe. Il est impossible qu'ils n'aient pas vu que cela signifie à terme l'aliénation de notre indépendance! En tout cas, ils n'ont rien fait, ces fameux "disciples de Proudhon", pour s'opposer à cette mainmise oligarchique!

Mais il est vrai que, vu la sociologie aristocratico-bourge du crafe, ce changement de ligne, de l'hostilité affichée à la soumission réelle au Gros Argent, n'est guère étonnant. (Ajoutons que, s'il existe évidemment une classe "libérale-libertaire" dominante et antinationale, il n'en subsiste pas moins, partiellement complice de l'autre, une bourgeoisie libérale en économie, faussement "vieille France" en politique et réactionnaire en matière sociale et de moeurs! C'est celle-là, qu'au lieu du Peuple, du pays réel, le crafe vise, contre toute raison, comme "coeur de cible" de "sa petite entreprise".)

C'est une trahison de plus de la ligne d'indépendance d'esprit et d'action vis-à-vis des partis de Pierre Pujo depuis la mort de celui-ci en 2007! N'est pas l'un de ses tout nouveaux responsables centraux, l'immortel Charles-Henri d'Herpès, étudiant en géopolitique et se disant futur officier de l'Armée française, déjà connu pour son manque absolu de respect pour les Jeunes Filles royalistes, qui professe qu'au crafe de Blanchonnet, Dejouy et Bel-Ker, "On n'est ni de Droite ni de Gauche. Disons encore moins de Gauche que de Droite"!

Oui, en effet, toute la déviation d'Axion Front-XVI est là, et elle n'est pas nouvelle: Même si on se donne le frisson de voter pour la Droite dure néo-F.N. au premier tour, au deuxième tour, on votera toujours pour la Droite parlementaire, histoire de défendre le petit portefeuille d'actions de papa (dans les sociétés de M. Viansson-Ponté, peut-être?). C'est ça, et pas autre chose, les "valeurs" du crafe. Comme on est loin de l'Action française; heureusement, la fédération Grand Sud-Ouest fondée par Pierre Pujo, ses sections locales (Bordeaux & Basse-Guyenne, Toulouse & Haut-Languedoc, Pau & Pyrénées et Bayonne & pays basque) sont là pour perpétuer notre école de pensée et notre Mouvement!

Faire le ménage à l'Action française

Comme nous l'écrivions déjà, M. Viansson-Ponté est un grand patron multicartes (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000031397370&categorieLien=id ; http://www.lasemainedupaysbasque.fr/biarritz-les-mousquetaires-au-palais-71573 ; http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2013/06/14/le-christianisme-et-l-art; http://lecomte-est-bon.blogspirit.com/archive/2009/10/17/fils-a-papa.html). Cela seul aurait dû nous le rendre suspect. Inutile de dire qu'être la danseuse (au prix de quelles contorsions!) du grand patronat mondialiste n'est pas ce pourquoi l'A.F. a été fondée, mais pour détruire le Système économico-politique dont M. Viansson-Ponté est l'un des piliers: Pour les hommes d'Action française, c'est le moment de revenir à nos fondamentaux et de faire le ménage à l'intérieur du Journal comme du Mouvement (ou de ce qu'il en reste). La fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française, dernière fédération encore fidèle à l'exemple et aux leçons de Pierre Pujo, est prête à y aider les hommes de bonne volonté!

En tout cas, sur le cas Viansson-Ponté et de ses curieux alliés au sein même d'Axion Front-XVI, les sahibs Blanchonnet, Dejouy, Bel-Ker, Hatem, comme disent les cathos LMPT: ONLRJJJ ("On lâchera rien, jamais, jamais, jamais!!!")! Nationalistes français, restez à l'écoute!

Anticapitalisme national et indépendance d'abord!

La Presse selon M. Viansson-Ponté: une infinie nuances de gris tirant sur la perversion démocratique! L'Action française refuse d'en faire partie!