Décès de Nicolas Kayanakis

Publié le par Fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest

On lira ci-après l'avis de décès de Nicolas Kayanakis, ancien secrétaire général de l'Action française après la dissidence de R.N.:

"Mme Nicolas Kayanakis,
"son épouse,

"Mme Anne Kayanakis,
"Mme Mahaut Kayanakis,
"Chef de bataillon et Mme Raphaël Guillaumin,
"Baron et Baronne Charles-Henri Daru,
"M. et Mme Renaud Kayanakis,
"M. Carl Kayanakis et Mlle Angela Paladino,
"Mlle Alexìa Kayanakis,
"ses enfants,

"Marion,
"Guillaume,
"Clément, Constance et Marie,
"Pauline, Louis et Gonzague,
"Flore et Nicolas,
"ses petits enfants,

"ont la tristesse de faire part du rappel à Dieu de

"Nicolas Kayanakis
"Croix de la Valeur Militaire
"Docteur ès lettres

(photo D.R.)

"le 6 octobre 2008.

"La messe de funérailles sera célébrée le
"vendredi 10 octobre 2008, à 11h00,
"en l’église Saint Germain de l'Auxerrois,
"2, place du Louvre (Paris Ier),
"suivie de l’inhumation au cimetière de Saclas (Essonne)."

Né en 1931 en Tunisie d'un père Français d'origine crétoise et d'une mère Sicilienne, Nicolas Kayanakis, après avoir étudié à l'institut d'études politiques (I.E.P.) de Paris, milité à l'Action française dans le sillage de Pierre Boutang et être devenu secrétaire général des étudiants d’A.F., s'engagea dans l’armée de l’air puis fut versé dans l’Armée de terre, pour défendre l'appartenance française de l'Algérie.  Sur le terrain, il devait notamment commander en second le 14ème régiment de chasseurs parachutistes (R.C.P.).

Il prit part aux événements d’Alger puis fut placé à la tête du réseau "O.A.S.-Métropole Jeunes". A ce titre, il eut à subir une première arrestation en 1961. S'étant  évadé, Nicolas Kayanakis fut contraint de vivre dans la clandestinité jusqu’à sa seconde arrestation, l'année suivante. A sa libération de prison en 1966, il publia un roman intitulé Derniers Châteaux en Espagne (éd. La Table ronde) dans lequel il livrait le fruit de ses méditations. Puis, il entama une carrière de consultant international auprès d’entreprises en difficulté.

Après avoir pris une retraite méritée, en 1997, il soutint à à l'I.E.P. une thèse d’histoire sur l’Action psychologique de l’Armée française en Algérie, axée sur l'importance des sections administratives spécialisées (S.A.S.), dont il publia la quintessence dans Algérie 1960 : la victoire trahie (éd. Atlantis). On peut dire de ce grand ouvrage qu'il constitue son testament spirituel.

De 1998 à 2001, il exerca les fonctions de secrétaire général puis de vice-président du Mouvement d’Action française, sous l'autorité de Pierre Pujo, président du Comité directeur. Période qui coïncida avec un renouveau du militantisme raisonné. Ces dernières années, il avait également collaboré à la revue Les Épées.

La fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest, qui l'avait reçu à Bordeaux en 2001, s'associe à la tristesse de sa famille dans ce deuil cruel pour elle et pour l'Action française.