Prélude à la répression antinationaliste

Publié le par Fédération Aquitaine

Ne trouvez-vous pas que la situation politique a comme un air de déjà vu ? Un dictateur issu des urnes tout-puissant, des assemblées serviles, des tribunaux à la botte de ses lois répressives, une police politique sur les dents, une presse aux mains de quelques financiers apatrides, l’opinion publique inerte ? C’est que nous nous trouvons en fait à la fin d’un cycle. Comme toute décadence, la nôtre effraie les bonnes gens qui n’ont de cesse de se réfugier sous l’aile protectrice du premier démagogue venu, surtout si celui-ci, pur produit du Système corrompu, leur promet monts et merveilles. Ainsi, la boucle est bouclée, le Système se verrouille dans son échec, entraînant celui de la France. Mais nous aurions tort de penser que la situation s’est aggravée : quelques rappels permettront de voir que la guerre aux esprits libres ne s’est, en réalité, jamais arrêtée.

 

Première phase :

La répression insidieuse

 

Le 1er juillet 1972, le gouvernement de droite de l’époque promulguait la loi Pleven contre le racisme. Relativement bénigne, elle rétablissait néanmoins le délit d’opinion en France. Dix-huit années s’écoulèrent, et au fur et à mesure que l’intégration européenne s’approfondissait et qu’en France, se levait un vent de contestation populaire du Régime avec le Front national, le sentiment patriotique et son corollaire, la liberté d’opinion, devinrent indésirables.

 

Deuxième phase :

Les agressions répétées

 

C’est en 1990 et 1991 qu’eurent lieu l’affaire non élucidée de Carpentras et l’interdiction abusive par le ministre de l’Intérieur Joxe de la fête de Jeanne-d’Arc pourtant légale. Cependant que le 13 juillet 1990 était publiée, sous l’égide de la majorité socialo-communiste de l’époque, la loi scélérate Gayssot, laquelle aggravait considérablement la répression antinationale existant précédemment : son champ d’application couvrait non seulement, comme en 1972, le racisme, mais également l’antisémitisme et la « xénophobie ». Les associations faisant profession d’aimer leur prochain plus que leurs compatriotes se virent attribuer le droit de poursuivre les contrevenants : c’était la rétrogradation du droit au niveau de la vengeance privée ! Deux années plus tard, le gouvernement de droite Balladur-Pasqua-Sarközy, tentait en vain, à la suite d’une provocation policière, d’interdire l’Œuvre française et procédait à des perquisitions infructueuses au siège de cette organisation et aux domiciles personnels de ses dirigeants. Des « cellules de veille » étaient instituées dans les préfectures et les académies par Patrick Gaubert, futur président de la L.I.C.R.A. et alors chargé de mission au cabinet du ministre de l’Intérieur. L’année suivante, les sbires de Pasqua provoquaient la disparition du malheureux Sébastien Deyzieu. Le 1er-Mai 1995, à l’occasion du défilé du Front, des skin-heads incontrôlés précipitaient à la Seine, sous les yeux de la police, un Comorien. Poursuivant la lutte, le gouvernement Juppé-Debré combattait le racisme jusqu’à faire des discours enflammés dans les salles de classes devant de petits-blancs qui n’en pouvaient mais ! Dès le retour de la gauche socialo-communiste au pouvoir en 1997, une commission d’enquête préparait un rapport sur le service d’ordre du Front national, destinée à favoriser l’interdiction du parti lui-même ; ayant échoué dans sa tâche, une scission interne fut financée par l’Elysée en 1998. La même année, le même moyen permettait l’éclatement de l’Action française. Dès lors, la voie était libre pour les profiteurs républicains : aucune résistance doctrinale ou électorale, croyaient-ils, ne pourrait plus s’opposer à leur mainmise sur les richesses françaises. Ce fut le 21-Avril 2002 ! Aussitôt, la jeunesse embrigadée par des maîtres indignes battit le pavé pour une « Semaine de la Haine » digne d’Orwell : on se crut revenu au temps des Hitlerjugend ou des Komsomols ! Après l’élection, le faux attentat du 14-Juillet contre Chirac par un jeune paumé d’extrême-droite de l’Essonne permettait, faute de mieux, l’interdiction d’Unité radicale (aussitôt reconstituée en Bloc identitaire) et d’autres manipulations...

 

Troisième phase :

Vers la mise en place

d’une répression systématique

 

Dans la ligne de ses prédécesseurs le nouveau ministre de l’Intérieur Sarközy allait donner toute sa mesure. Au lieu d’assurer la paix publique à nos compatriotes des banlieues de grandes villes, il choisissait au contraire laisser s’étendre la guérilla urbaine de l’hiver 2005, retardant la mise en œuvre de l’état d’urgence. Contre les nationaux en revanche, pas de pitié : c’est ainsi que, créée en 2005 avec l’assentiment de Chirac, la H.A.L.D.E., pourvue d’une autorité et de moyens humains et financiers conséquents, incite à la délation de tous les comportements « non conformes ». Jusqu’ici, son action est entravée par le fait que les Français ne veulent pas, précisément, connaître à nouveau la délation comme système de gouvernement, contrairement à Sarközy l’Américain. Cela n’empêche pas les provocations de continuer : un simple supporteur du P.-S.-G., Julien Quémeneur, fut ainsi abattu en pleine rue pendant la récente campagne électorale. Depuis l’élection de Sarközy, on voit des groupes patriotiques se faire attaquer, comme les militants du Mouvement social patriotique (M.S.P.) de Grégory Gennaro, ou encore, comme les jeunes du Renouveau étudiant de droite (R.E.D.), se faire accuser de « ratonnades » racistes. Les points de rencontre des militants, permanences, librairies, chapelles et cafés, sont fliqués : en dépit de la vigilance de leurs responsables, on risque à tout moment d’y croiser des agents provocateurs.

 

 

Pour l’avenir :

A quoi s’attendre ? Que faire ?

 

Il est vraisemblable que l’on assistera d’abord à la centralisation au secrétariat général de la présidence de la République de toutes les questions de police avec une cellule, type antiterroriste. Ce n’est que dans un second temps que la législation contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie serait durcie. Il convient donc plus que jamais que les militants nationalistes, et au-delà, soient prudents dans leurs actes et leurs paroles, sachant qu’ils sont épiés en vue de l’interdiction de tous les mouvements susceptibles, en liant le fait national à l’élément social, d’incarner un danger pour le Système ploutocratique qui se nourrit de la lutte des classes, aujourd’hui maquillée en altermondialisme, féminisme etc… Ne nous rassurons pas à bon compte en croyant que l’ennemi premier soit, comme il y a quinze ans, le Front national : que l’on le déplore ou non, c’est bien les mouvements extraparlementaires qui gênent. Le Pouvoir craint précisément l’émergence d’une structure unifiée disposant de relais coordonnés en province et capable de mobiliser nos compatriotes sur des thématiques fortes en prise avec leur réalité quotidienne. Mais l’expérience du passé le prouve : l’Etat libéral, tout totalitaire qu’il soit, est quand même lié par certaines règles indispensables de procédure et de droit qui ne lui permettent pas de tout faire ; à nous de profiter intelligemment de ces niches de liberté. La balle est donc dans notre camp : éviter les manifestations ou les belles paroles « mythos », notamment sur la toile, et faire du concret (élaboration de nos argumentaires et diffusion de nos idées, en particulier). Mais on ne se passera ni d’une presse qui, comme L'Action Française 2000, soit bien faite, crédible, ni d’une structure bien organisée du Mouvement national subordonnant, à tous les niveaux, l'inexpérience de la jeunesse à la pratique politique réelle, enracinée, et qui sorte de l’ornière des chefferies catégorielles pour ne servir que l’objectif unique de l’instauration d’un Ordre politique juste pour toutes les classes de la Société et permettant la grandeur retrouvée et durable de la Nation.

 

P.S. On apprend par des fuites dans la Grande Presse, la subordination du contre-espionnage défensif de la direction de la surveillance du territoire (D.S.T.) à la police politique, les renseignements généraux (R.G.), fusionnés dans une "direction centrale du renseignement intérieur", présentée comme un inoffensif "F.B.I.": c'est dire où se situe l'ennemi, pour le Pouvoir républicain... Les effectifs globaux seraient progressivement diminués: on devine que l'inégalité du ratio R.G./D.S.T. va s'accentuer, au détriment de la nécessité de défense nationale contre les forces anciennes et nouvelles de l'Anti-France. L'action subversive de la République, depuis l'affaire Dreyfus, n'a consisté qu'à affaiblir notre appareil de renseignement, au moyen de la multiplication des polices et de l'éparpillement des moyens. A l'Action française, au contraire, nous souhaitons que les R.G. soient dissous, et une autre police constituée avec des éléments moins douteux. Pour des raisons d'efficacité, surtout en période de guerre économique et électronique larvée, les services secrets militaires (D.G.S.E., D.R.M., C.O.S. et S.C.S.S.I.) et civils (D.S.T.) devraient être regroupés sous l'autorité du ministre de la défense nationale.