Noirs: le racisme et l'eugénisme israéliens ont encore frappé!
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(Photo: D.R.)
La vérité sur l'enfer sur terre que constitue la Terre sainte commence à percer, même dans la grande Presse conformiste: les deux articles que l'on lira plus bas en témoignent éloquemment. Leur rapprochement est saisissant. On savait ce que l'Etat sioniste fait subir comme meurtrissures dans leur chair et leur fierté aux Palestiniens. Le cas des noirs israéliens, rachetés par Israël à l'Ethiopie pour lui servir de chair à canons, pour particulièrement odieux qu'il soit, est moins connu du grand public, sauf par le film Vas, vis et deviens du cinéaste roumain Radu Mihaïleanu.
Dans l'un comme dans l'autre article, l'on voit à nu de nouveaux exemples, actuels, du racisme et de l'eugénisme israéliens. Ce ne sont pas des phénomènes isolés, mais bien le résultat d'une politique démocratique suivie par la Gauche et par la Droite de la Knesset, visant à réduire à l'impuissance démographique et politique tout ce qui n'est pas ashkénase ou séfarade. Pour l'Etat juif, en effet, Arabes comme Falachas sont des citoyens de seconde zone, taillables et corvéables à merci. A l'heure où l'on enterre en grande pompe Nelson Mandela, adversaire irréductible de l'apartheid sud-africain alors soutenu par... Israël, il n'est pas mauvais de se rappeler que le troisième Reich a, lui aussi, pratiqué la ségrégation raciale et l'eugénisme à grande échelle sur sa population. N'est-il pas dans l'essence des régimes totalitaires de détruire leurs propres peuples et finalement d'autodétruire leur Système? Tristes similitudes pour l'Etat "le plus moral du monde"...
La fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française et ses sections de Bordeaux & Basse-Guyenne, de Toulouse & Haut-Languedoc, de Pau & Pyrénées et de Bayonne & pays basque condamnent fermement ces pratiques inhumaines du Pouvoir de Tel-Aviv. Ceux qui s'en rendent coupables devant l'humanité disqualifient sans appel leur "cause", si jamais elle eut la moindre légitimité.
A.F.-Grand Sud-Ouest
1/ Le racisme israélien à visage découvert:
"L'affaire scandalise en Israël. Le refus du Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, d'accepter le don de sang de la députée noire d'origine éthiopienne Pnina Tamano-Shata a fait grand bruit, mercredi, dans l'État hébreu. L'élue a souhaité offrir son sang à l'occasion d'une opération de don organisée dans l'enceinte du Parlement à Jérusalem. Mais une responsable de cet organisme, filmée et enregistrée par une caméra vidéo, lui a expliqué : "Selon les directives du ministère de la Santé, il n'est pas possible d'accepter le sang spécial d'origine juive éthiopienne."
"Selon les médias, le ministère de la Santé estime que le sang des juifs d'origine éthiopienne, les Falash Mura, qui ne sont pas nés en Israël, est susceptible de propager des maladies, notamment le sida. La députée s'est insurgée lors d'une interview sur la chaîne de télévision privée 10 contre "cet affront fait à toute une communauté en raison de la couleur de sa peau". "J'ai 32 ans, je suis arrivée à l'âge de 3 ans en Israël, j'ai effectué mon service militaire et j'ai deux enfants. Il n'y aucune raison de me traiter de la sorte", s'est-elle indignée.
"Elle a rappelé qu'il y a 16 ans une grande manifestation de la communauté des juifs éthiopiens avait eu lieu à Jérusalem lorsque les médias avaient révélé que les autorités sanitaires se débarrassaient sans l'utiliser du sang donné par les membres de cette communauté. "Depuis cette époque où j'ai moi-même manifesté, rien n'a changé", a-t-elle déploré. Après des consultations, les responsables du Magen David Adom ont indiqué qu'ils étaient prêts à accepter le sang de la députée, mais que celui-ci serait congelé et ne serait pas utilisé, a précisé le site internet Ynet.
"Alerté, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a appelé la parlementaire membre de Yesh Atid, un parti centriste membre de la coalition, pour lui exprimer son "admiration" et a indiqué qu'il allait faire examiner les directives à l'origine de cette affaire. En tout, plus de 100 000 juifs d'Éthiopie ont immigré en Israël au cours des trente dernières années, notamment lors des opérations Moïse et Salomon, en 1984 et en 1991. Actuellement, plus de 120 000 juifs éthiopiens, dont 80 000 nés en Afrique, vivent en Israël, où ils sont victimes de discriminations."
Source: http://www.lepoint.fr/monde/israel-le-don-du-sang-d-une-deputee-noire-refuse-12-12-2013-1768659_24.php
2/ L'eugénisme israélien contre les noirs
"Le mystère est enfin levé sur l'étonnante baisse de 50 % du taux de fécondité des Juifs éthiopiens d'Israël depuis 2000. Après cinq années de démentis successifs, le gouvernement israélien a admis qu'il avait instauré un système de contraception des femmes immigrées d'origine éthiopienne avant leur arrivée en Israël. L'affaire a fait grand bruit en décembre dernier, après la diffusion par la télévision israélienne d'un reportage dans l'émission d'éducation Vacuum.
"Trente-cinq immigrées éthiopiennes y affirment avoir été forcées d'accepter, il y a huit ans, une injection de Depo-Provera, un agent contraceptif de longue durée, au risque de ne pas être autorisées à pénétrer sur le territoire israélien. "Ils nous disaient qu'il s'agissait d'un vaccin", raconte une femme interrogée par la journaliste Gal Gabbay, rapporte dimanche le quotidien israélien Haaretz. "Ils nous disaient que les gens qui ont beaucoup d'enfants souffrent." "Nous leur disions que nous ne voulions pas l'injection", affirme de son côté Emawayish, une autre Éthiopienne.
"Nous étions effrayées" (immigrée éthiopienne)
"Ils nous répondaient que, si nous n'en voulions pas, nous n'irions pas en Israël. Et que nous ne serions pas autorisées non plus à accéder au bureau du Joint [American Jewish Joint Distribution Committee, la plus grande organisation humanitaire juive, NDLR] et que nous ne bénéficierions pas d'aides ou de soins médicaux. Nous étions effrayées, insiste-t-elle. Nous n'avions pas le choix." D'après le reportage, l'"opération" avait lieu dans des ateliers situés dans des camps de transit. La pratique était ensuite répétée tous les trois mois après l'arrivée des femmes dans l'État hébreu.
"Des accusations qui, en décembre, ont été formellement démenties par le Joint. D'après l'organisme, cité par Haaretz, les ateliers de planning familial faisaient partie des services fournis aux immigrants afin de leur apprendre à espacer les naissances d'enfants. "Nous ne leur conseillons pas d'avoir de petites familles", affirmait à l'époque le Joint. "C'est une question personnelle, mais nous les informons de cette possibilité."
Volte-face
"Même son de cloche du côté du ministère israélien de la Santé, qui jure, en décembre, "ne pas recommander ou ne pas essayer d'encourager l'usage du Depo-Provera". Toutefois, le ministère ajoute que, si ces injections ont réellement été administrées, cela s'est fait sans son consentement. La diffusion du reportage a en tout cas provoqué l'ire de l'Association pour les droits civiques en Israël (ACRI), qui, dans une lettre, a demandé la "fin immédiate" des injections et le lancement d'une enquête.
"Six semaines plus tard, le professeur Roni Gamzu, directeur général du ministère de la Santé, intime l'ordre de mettre un terme à la pratique, a révélé Haaretz. Dans une directive officielle, il demande à tous les gynécologues du pays de "ne pas renouveler les prescriptions de Depo-Provera pour les femmes d'origine éthiopienne ou d'autres femmes qui, pour toutes sortes de raisons, ne comprennent pas les implications de ce traitement". Le ministère souligne néanmoins que cette consigne "ne constitue pas une prise de position ni un constat des faits" à propos de cette contraception forcée.
"Discriminations
"Pour le porte-parole de l'ACRI, Marc Grey, cette lettre constitue "un aveu important que ce phénomène a bien existé". Une mauvaise publicité dont l'État hébreu se serait bien passé. Lui qui a déjà été épinglé en 2012 pour ses campagnes haineuses d'expulsion de réfugiés africains ne l'avait pas été jusqu'ici concernant les Juifs falashas (ou Beta Israël), et donc citoyens israéliens. Longtemps coupés des autres communautés juives, les Juifs d'Éthiopie n'ont été reconnus comme tels qu'en 1975 par le gouvernement israélien. Celui-ci a organisé, notamment dans les années 1980 et 1990, deux vastes opérations de rapatriement, permettant à 35 000 d'entre eux de s'installer en Israël."
Par Armin Arefi
Source: http://www.lepoint.fr/monde/quand-israel-force-ses-ethiopiennes-a-la-contraception-30-01-2013-1622050_24.php