Crise de Régime: l'Action française-Bordeaux a raison!

Publié le par Section de Bordeaux & Basse-Guyenne de l'Action française

La rentrée politique 2014 s'annonce décidément bonne pour l'Action française-Bordeaux & Basse-Guyenne, dont les lucides analyses, développées sur son blogue officiel, sont confirmées journellement par les observateurs les plus avertis de la Société française! Témoins les propos incroyablement maurrassiens de l'historien Jean-Pierre Le Goff au Figaro: il n'y manque même pas l'élitisme, l'éloge du pays réel et l'appel au Chef! Au-delà des péripéties du jour, nous vivons bien une crise qui pourrait devenir une crise de régime. A lire avec délectation!

A.F.-Bordeaux & Basse-Guyenne

"Une partie de la société a déserté mentalement le champ politique et ce qu'on appelle l' «affaire Trierweiler» creuse en peu plus le fossé avec une partie de la classe politique et médiatique qui vit dans un monde à part, en ayant tendance à se prendre pour le centre du monde. Au sein de la société, existe un phénomène de «ras le bol» et de rejet de cette surmédiatisation et de ce milieu qui vit un circuit fermé. L'effet de résonnance médiatique ne saurait faire oublier les forces vives du pays qui demeurent ancrés dans le réel, se passionnent pour leur activité, ont le souci des autres et de leur pays. C'est de ce côté-là que résident le renouveau et non du côté des «m'as-tu vu» qui étalent leur image et leur rancœur à tout va.

"On ne saurait désespérer de la politique dans un pays qui est le fruit d'une longue histoire marquée par l'attachement à la puissance publique et à la capacité de la politique à changer le cours des choses. Mais encore faut-il que les politiques cessent de flirter avec un nouvel air du temps problématique et une «réactivité» à tout crin. Le pays disposent encore d'hommes et de femmes politiques qui ont gardé le sens de l'État et de l'«intérêt supérieur» du pays. Aux compétences nécessaires, s'ajoute un charisme indispensable à la fonction politique. Ces qualités ne se sont pas données à tout le monde ; elles ont un caractère aristocratique (au sens grec, premier du terme, qui signifie le pouvoir des «meilleurs») ou élitaire par le type de vertu qu'elles exigent et qui peut apparaître hors du commun. Si l'on ne reviendra pas à un ancien modèle autoritaire et hautain, la crise dans laquelle le pays est plongé implique de telles exigences, faute de quoi le pays sombrera un peu plus dans une démocratie informe et le morcellement. Le délitement n'en «finit pas de finir»… Il est temps de passer à une nouvelle étape de notre histoire."

Source: http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/09/05/31003-20140905ARTFIG00350-jean-pierre-le-goff-scandales-revelations-nous-assistons-au-spectacle-de-l-insignifiance.php