Ou le F.N., ou Mélenchon: une alternative en 2017 selon l'Action française
Dans la vague de commentaires qui ont suivi les dernières péripéties gouvernementales, on lira ci-après un article désopilant où les politiciens professionnels Montebourg et Mélenchon se comparent au grand consul romain Cincinnatus. Le ridicule ne tue pas! Toutefois, si le premier est léger, le second semble bien en mesure de faire échec à mademoiselle Le Pen nonobstant les sondages. Que l'on regarde ci-dessous, pour s'en convaincre, la vidéo du discours qu'il a prononcé lors de la récente université d'été du parti de Gauche! La profondeur de sa culture et de ses convictions, son appel sincère au rassemblement du peuple français par-delà Droite et Gauche, sa défense passionnée de la Patrie et de sa souveraineté (même si elles ne sont pas exactement conçues comme la France de Saint-Louis ou de Jeanne-d'Arc), inhabituels dans son camp, tranchent radicalement avec la pauvreté du discours protéiforme du F.N. new look, maintenant relayé avec une curieuse complaisance par les médias, et contrastent furieusement avec l'indigence politique de ses cadres et de ses candidats.
La France est la France, quel que soit le point dont on la regarde; il n'y a que les racistes et autres identitaristes altereuropéistes avec qui on ne peut accepter de la défendre: c'est la grande leçon de la participation de l'Action française au combat souverainiste, initiée par le regretté et clairvoyant Pierre Pujo. C'est cette politique que la fédération Grand Sud-Ouest de l'A.F. et sa section de Bordeaux poursuivront inlassablement. Un député disait en 2002 que les Français avait voté Le Pen un peu comme on s'accroche à une bouée de sauvetage: en 2017, la bouée de sauvetage de la France, de son histoire, de son vivre-ensemble et de son peuple, ce sera, peut-être, Mélenchon! Une affaire à suivre, donc, avec attention par les royalistes d'Action française, qui ne sauraient se désintéresser du sort de l'Unité française, de ses communautés spirituelles et de ses provinces, fragile mosaïque dont on a déjà vu comment, avec Sarkozy, elle pouvait être facilement mise en danger. En l'absence durable de Roi, il revient aux nationalistes d'A.F. de la défendre avec intelligence et audace!
A.F.-Bordeaux & Basse-Guyenne.