L'Action française-Bordeaux avait raison: Il n'y a pas de problème musulman en France!
L'Action française-Bordeaux avait donc (encore) raison! Cela fait des années que nous le disons sur tous les tons: il n' y a pas de problème musulman en France, il n'y a qu'un problème posé aux Français par la survie de la Démocratie. Ce constat empirique, partagé par les autres sections locales de la fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française (Toulouse & Haut-Languedoc, Pau & Pyrénées et Bayonne & pays basque) est aujourd'hui corroboré par des chiffres incontestables, données objectivement établies, et par l'avis d'experts indépendants de la question démographique: l'article, qu'on lira plus bas, de Michèle Tribalat, notamment, dont la science a été instrumentalisée par des politiciens sans scrupules, parlementaires ou "métapolitiques" de la "Nouvelle Droite" identitariste, réduit à néant ces interprétations abusives. Le rapprochement entre les recherches de l'I.N.S.E.E. et une récente étude d'I.P.S.O.S.-Mori tombe à point nommé.
Décrier bêtement les musulmans, pour se prendre à bon compte pour un "résistant", c'est oublier un peu vite que, par la colonisation, dont nous pouvons être légitimement fiers, nous avons une histoire commune, parfois conflictuelle, le plus souvent pacifique, avec eux, et ce depuis Saint-Louis, dont l'Action française fête cette année dans l'indifférence générale du pays légal le huitième centenaire de la naissance. Ce genre de lien historique ne se rompt pas aisément. C'est oublier qu'en les larguant lâchement pour jouir égoïstement d'un niveau de vie bourgeois pendant les "Trente Glorieuses", nous avons manqué à la parole donnée par les héros et les saints de la colonisation. C'est négliger le fait que la décolonisation hâtive a créé des régimes oppressifs et économiquement contre-productifs. Il est donc naturel que les musulmans francophones se tournent vers nous pour espérer une amélioration matérielle et morale de leur sort. Inconsciemment, ne souhaitent-ils pas, tout comme nous, la réparation des fautes politiques de la Démocratie qui incombe à un Régime enfin national? La France réelle n'a aucun contentieux avec ces populations. Sûre d'elle-même, de son passé comme de son avenir, elle ne peut qu'avoir sympathie pour leur noblesse et pour leur croyances. L'attitude compréhensive à l'égard de l'Algérie des princes d'Orléans, du royaliste Barbey d'Aurevilly, plus tard celle de l'Action française, de Maurras et de Pierre Pujo à l'égard de Mayotte ne nous dictent-elles pas celle que nous devons avoir aujourd'hui?
Le fait de la présence durable de musulmans sur le sol national est ainsi dans l'ordre des choses, dans le "sens de l'histoire". Que cette situation déplaise ou non, la coexistence des religions monothéistes et à fondement patriarcal catholique et musulmane ne crée aucun heurts dans une Société sécularisée. Sans obscurcir le moins du monde leurs différences dogmatiques fondamentales, leur collaboration pratique sur un terrain limité à l'éthique (à condition bien entendu que ne s'y mêle aucune préoccupations de politique intérieure ou étrangère, ni aucune influence extérieure) participe de la défense utile d'un humanisme méditerranéen face aux dérives "sociétales" engendrées artificiellement par la Démocratie. Il en découle que la pratique, dans le respect de l'ordre public, de leurs rites dans des édifices appropriés est aussi parfaitement acceptable (rappelons que Maurras ne s'opposait pas à la construction de la mosquée de Paris). De même, l'intégration des Français d'origine étrangère au marché du travail se fait naturellement, dans une conjoncture difficile. Enfin, l'assimilation globale de la grande majorité des musulmans au mode de vie français et leur respect pour la Patrie, communauté de destin de tous, pour sa grandeur, leur volonté de vivre et de travailler honnêtement et leurs espoirs pour son avenir sont évidents.
Ces études internationales sérieuses montrent la part de fantasme que le nombre d'étrangers en général et de musulmans en particulier suscitent en Europe occidentale et aux Etats-Unis. Cette appréciation repose uniquement sur une perception erronée, aggravée par la démagogie des politiciens qui profitent de l'ignorance statistique générale, de peurs irrationnelles causées par leurs propres politiques économiques et de quelques faits divers pour engranger des voix. Si l'on veut faire une politique vraiment française, en reprenant légèrement, comme tel parti d'extrême-Droite l'a fait depuis trente ans, des faits erronés, on ne peut qu'ajouter à la confusion des esprits sans aucun profit pour le peuple français, exceptés les professionnels qui font carrière à ses frais à tous les échelons du mille-feuilles démocratique, y compris au Sénat!
La solution dès lors est très simple: à l'intérieur de la France, se débarrasser des politiciens et du Système qui permet de diviser entre eux les Français, et confier le gouvernement à des hommes sages qui sauront raison garder: en d'autres termes au Roi et à ses ministres patriotes. A l'extérieur, proposer aux nations issues de la décolonisation un partenariat stratégique librement inspiré du modèle de l'hispanité, une forme de confédération francophone d'Etats indépendants, sous la Couronne tutélaire du Roi de France, qui promeuve dans les rapports politiques, économiques et humains un art de penser, de produire et de vivre mutuellement profitable, fluidifiant la circulation des denrées, des individus et des familles qui constitue le cœur du problème de l'immigration, et dont tous les citoyens, y compris les Français métropolitains, auraient la double nationalité. Alors pourra-t-on réaffirmer sereinement que la Nation française, par son histoire, est une réalité pluricontinentale, pluriraciale, pluriculturelle et pluriconfessionnelle.
A.F.-Bordeaux & Basse-Guyenne
Pour aller plus loin, nous recommandons la lectures des deux analyses suivantes, qui devraient beaucoup embarrasser les professionnels du racisme politicien:
1/ L'article militant d'une sociologue au Nouvel Obs':
2/ Celui moins passionné de la démographe Michèle Tribalat au Figaro: