Comment résoudre les fléaux sociaux, et quelques autres, avec l'Action française: Réflexions sur la peine de mort

Publié le par Section de Bordeaux & Basse-Guyenne de l'Action française

Alors que l'exécution par un Etat souverain de vulgaires trafiquants de drogue soulève l'indignation du pays légal, parce qu'un "Français" devait faire partie de la charrette, on lira ci-après un article très documenté sur l'application de la peine capitale dans le monde. Voilà un dilemme qui bouleverse le "politiquement correct": ce qui est un fléau social en Asie n'en est-il pas un en Europe? Un autre faits-divers du même ordre est assez cocasse: la condamnation de la France par la Cour de justice de l'Union européenne pour son refus d'autoriser les pédérastes à donner leur sang! Le grand écart des attendus entre nécessités objectives de santé publique et "non-discrimination" envers les pédérastes est assez réjouissant! ( http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/29/97001-20150429FILWWW00093-france-l-exclusion-des-homosexuels-du-don-du-sang-doit-etre-strictement-reglementee.php .)

Sur la peine de mort, la conclusion de l'Economist est parfaitement logique, démontrant l'écart inconciliable entre le laxisme de l'Occident sur les fléaux sociaux et la répression de l'Asie; il est évident que, dans le front nécessaire de la "communauté internationale" contre la drogue, phénomène mondial, la faiblesse des uns fait le jeu des criminels:

"Asia’s toughening approach contrasts with a slackening off in the West. Trading cannabis, which earns beheading in Saudi Arabia, has been legalised for recreational use in four states of America, as well as in Uruguay, and decriminalised in much of Europe and Latin America. Heroin addiction is increasingly treated as an illness rather than a crime: clean needles are available in many rich countries, and a few, including Britain and Switzerland, even prescribe heroin to a small number of addicts. In most areas of social policy, such different regional policies would not matter much. But in the case of drugs, a relentlessly globalising business, the sharply diverging approaches will lead to more uncomfortable stand-offs between East and West."

Plusieurs questions demeurent cependant: Quand la France rétablira-t-elle la peine capitale pour les mêmes crimes? Quels sont les crimes que l'Etat peut légitimement punir de mort? Y a-t-il des crimes plus graves que les autres? La dissidence politique, qui affaiblit la communauté des citoyens, entre-t-elle dans ces cas?... Il faudra un gouvernement vraiment nationaliste pour trancher (c'est le cas de le dire!) ces questions épineuses, car combien de cathos sensibles, pour justifier devant l'opinion leur opposition à l'avortement, déclarent refuser aussi à l'Etat le droit de se défendre... Attitude à comparer avec celle des bien-pensants qui acceptent la peine capitale, mais autorisent l’avortement! Beau débat "participatif" en perspective pour l'après-Restauration, auquel l'Action française-Bordeaux aura à cœur de contribuer!

A.F.-Bordeaux & Basse-Guyenne

Source: http://www.economist.com/blogs/economist-explains/2015/04/economist-explains-28