Solutions d'Action française pour l'agriculture: les propositions de la fédération Grand Sud-Ouest
On dit beaucoup de mal du libéralisme, à l'extrême-Droite comme à l'extrême-Gauche, mais il faut reconnaître que, dans l'économie de marché où nous vivons, il est encore la solution la plus logique et même la plus juste. C'est ce que les paysans français, à travers leurs manifestations de cet été pour le relèvement des prix de production, refusent de voir, préférant vivre dans la sécurité relative de la mise en tutelle de l’agriculture par les Pouvoirs publics. Ce régime soviétique, tatillon et déplacé, à la mode dans les années 1950, est pourtant la cause principale de leurs malheurs!
Le gâchis de ce système est patent: "les rendements en matière agricole ne sont pas optimaux. La surproduction engendre énormément de gaspillage. Chaque année, d'énormes quantités de fruits et de lait sont détruites."
De plus, "Les syndicats attendent tout de l'Etat, notamment qu'il rachète le surplus. Ils s'en vont négocier quelques centimes auprès des autorités de Bruxelles. C'est encore très vrai pour le lait et la viande, beaucoup moins pour le vin."
Les chances de l'agriculture française sont néanmoins réelles:" Les agriculteurs, y compris les éleveurs laitiers, qui se sont tournés vers la qualité et vers une commercialisation moins tournée vers la grande distribution s'en sortent beaucoup mieux".
En bref, "L'ajustement doit se faire selon la demande, et non par le biais d'une ingérence de l'Etat".
On ne saurait reprocher aux paysans leur absence de vision stratégique alternative, eux qui vivent depuis soixante ans en vase clos, dans un système où à l'image d'autres professions libérales, ils sont, en fait, administrés par l'Etat démocratique et le Super-Etat européen. C'est là que la carence d'un Etat national et hiérarchique, dirigé par un Chef qui en veuille et qui en ait, se fait le plus sentir.
L'amour de la liberté des paysans devrait pourtant leur dicter de se libérer de la tutelle envahissante, démagogique et rétrograde du jacobinisme bruxellois et de son sosie parisien qui le relaie! Il faudra bien un jour que les réalités économiques s'imposent à eux comme à d'autres secteurs, ainsi que le suggère intelligemment le géographe Jean-Robert Pitte dont on lira plus bas la récente interviouve au Figaro.
Les solutions à mettre en oeuvre pour sauver la France rurale sont simples, mais requièrent une volonté politique:
- "cesser de trop subventionner les exploitations agricoles. L'argent public ne devrait être distribué qu'à des projets de reconversion viables. Il serait possible d'octroyer des prêts sous des conditions strictes, pour acheter du matériel agricole servant à améliorer la productivité par exemple. La grande distribution paie très bas les produits bas de gamme, ce qui fait que les coopératives sont obligées de négocier durement, et d'accepter ses exigences."
- "raccourcir la chaîne des intermédiaires. Les producteurs gagnent mal leur vie lorsqu'il y a trente intermédiaires avant d'arriver au consommateur! Les circuits courts sont à privilégier pour des raisons d'économie et de qualité. Les produits doivent ressembler à l'endroit d'où ils viennent."
- "procéder à une éducation gastronomique du consommateur".
Il est évident que ces solutions ne peuvent s'appliquer avec profit qu’au niveau national, pas européen; elles postulent que nous quittions le plus vite possible et la "zone euro", et l'Union européenne.
La fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française et ses sections enracinées (Bordeaux & Basse-Guyenne, Toulouse & Haut-Languedoc, Pau & Pyrénées, Bayonne & pays basque), sous la conduite du Délégué régional Gaillère, approuvent entièrement ces solutions inévitables et encouragent vivement les agriculteurs à redresser la tête, à rejeter l'étatisation de leurs filières et, si besoin, à entamer courageusement leur reconversion.
A.F.-Grand Sud-Ouest
Une autre vision très sombre pour l’avenir et hostile au libre-échange avec les Etats-Unis, mais plus européiste, de la crise agricole:
Le traité de libre-échange euro-américain (Transatlantic Free-Trade Agreement, ou TAFTA) en préparation va être un désastre pour l'agriculture française:
Le péril jaune dans le Berry: le gouvernement laisse faire!
Les erreurs des écolos aboutissent à un désastre agricole:
Celle de l'Administration et des politiciens communiant dans le dogme du "Développement" à Notre-Dame-des-Landes est un autre gâchis:
Les secteurs qui marchent et les autres:
L'agriculture à la pointe du progrès au XXème siècle:
La relève est là!
Manger local et moins cher, c'est possible!
http://agriculture.gouv.fr/consommation-manger-local-partout-en-france
Intéressante initiative en faveur de l'agroécologie à Albi:
L'agroécologie, ça marche: la preuve par le Bec-Hellouin!
Enfin, un intéressant débat de notables sur l'agriculture: http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/07/28/29002-20150728ARTFIG00162-un-pays-comme-la-france-ne-peut-vivre-sans-agriculture.php
Le chroniqueur bouffe à Marianne donne, dans une optique souverainiste, des pistes intéressantes et met en lumière les responsabilités de la Vème république et du Reich allemand:
Même son de cloche pour l'analyse des méfaits de la P.A.C.:
Eviter la grande distribution: oui, c'est possible!