Le scandale des ex-présidents et premiers ministres: la République est bonne fille... avec votre fric!!!
Un des poncifs de l'enseignement républicain, de la vie politique et des médias est que, sous la Monarchie, les maîtresses coûtaient cher au petit peuple. Au moins, sous la Démocratie, on est tous égaux. Enfin, comme disait l'autre, certains plus que d'autres! Et si on parlait de ce que coûtent les ex-présidents de la République? et ses ex-premiers ministres?
Si on se place d'un strict point de vue juridique et politique, une fois leurs fonctions terminées, ces princes du Système ne sont plus que de simples citoyens... Pourquoi, alors, si ce n'est pour se les ménager et pour les tenir, leur octroie-t-on un confortable salaire, de vastes bureaux, des collaborateurs, des voitures de fonction dernier cri avec chauffeur, des gardes du corps, du personnel de maison? Pourquoi, démocrates?
Aux Etats-Unis, qui sont en pleine campagne électorale, les anciens présidents n'ont droit à des gardes du corps, par exemple, que pendant quelques années après l'expiration de leur mandat. Et ils n'ont droit à rien d'autre. C'est aussi vrai du Royaume-Uni. C'est d'ailleurs pour ça qu'ils se font coopter dans les conseils d'administration des grandes firmes internationales ou qu'ils font du consulting (c'est-à-dire qu'ils jouent les intermédiaires de haut niveau)! Ou qu'ils écrivent leurs Mémoires, que leurs fans achèteront. Ca, c'est des démocraties! (Et Dieu sait que nous ne sommes pas démocrates!)
Chez nous, en revanche, s'ils ne se privent pas de profiter de toutes ces activités rémunérées et de quelques autres (que l'on songe aux conférences de Sarközy et au lobbying pro-chinois de Raffarin), hé bien, ils continuent de percevoir les avantages en espèces et en nature. Et ce, même en temps de crise économique! Pas un de ces nécessiteux ne ferait le geste symbolique d'y renoncer! Pourris, va!
Quel Roi passera un coup de balai sur les avantages de la classe dirigeante (députés, sénateurs, conseillers régionaux et généraux et élus en tous genre, hauts fonctionnaires, grands patrons, bourgeois, etc. etc...)? Encore un autre chantier pour un Gouvernement enfin national! Heureusement qu'en politique, tout problème a sa solution!
Bref, les maîtresses du Roi coûtaient peut-être cher, ouais, mais elles, au moins, encourageaient les arts, et elle respectaient le mobilier national mieux parait-il que les chiens de Sarkö ou la Trierweiler: on se rappelle bien que l'Elysée a été bâti pour la Pompadour, hein, Hollande?
A.F.-Bordeaux & Basse-Guyenne
P.S. La campagne de L'Action française-Aquitaine a porté ses fruits, puisque l'Elysée est contraint de prendre des mesures (qui ne concerneront ni Giscard, ni Chirac, ni Sarközy), mais qui ont le mérite de limiter dans l'avenir certains abus que nous avons dénoncé ici:
La montagne accouche d'une souris (on notera en particulier le flou qui entoure la prise en charge des frais de déplacement et de réception):
Ici, l'étude approfondie du député Dosière, spécialiste des questions d'argent public:
La suite ici:
Un exemple de scandale en 2009: la douche à 245772 euros de Sarközy; non, vous ne rêvez pas!
Autre sujet de scandale: les cadeaux!
http://www.slate.fr/story/33169/cadeaux-diplomatiques-nicolas-sarkozy
http://www.slate.fr/story/33739/cadeaux-elysee-recherche
http://www.slate.fr/story/34307/cadeaux-elysee-recherche-episode-3
Toutefois, le député Dosière est plus gêné quand il s'agit des "indemnités spéciales" des parlementaires:
Quelques-uns de leurs privilèges pittoresques et coûteux sont décrits ici:
Il n'y a pas que les présidents, les ministres et les parlementaires... les conseillers de cabinet aussi! En fait, c'est tout le Système qui est à détruire!
Et, sur le plan local, le régime ubuesque des indemnités des maires:
Quand un socialiste critique la gestin d'un autre socialo: les comptes fantastiques de la défunte région Poitou-Charentes:
Au moins, le millionnaire rad-soc' caricatural Baylet, le plus gros millionnaire du gouvernement socialistes dont nous avons ailleurs dénoncé les goûts de luxe, ne s'est pas enrichi de l'argent public, mais de la crédulité des lecteurs de La Dépêche, de La République des Pyrénées et du Midi olympique: