Les vertus de l'Action française-Grand Sud-Ouest

Publié le par Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'Action française

Dans les lectures d'été du camp Réal del Sarte organisé du 16 au 31 août 2016 dans le Sud-Ouest par la Fédération, on trouvait l'extrait suivant, sur lequel ont planché, encouragés par nos cadres habituels, une dizaine de jeunes participants des deux sexes:

Dieu donne à la franchise, à la fidélité, à la droiture un accent qui ne peut être ni contrefait, ni méconnu.” (Joseph de Maistre, Du pape.)

Et vous, que vous inspire-t-il? Le comte de Maistre, fondateur avec Bonald de la Contre-Révolution politique, énonce assurément là à l'intention des générations à venir les vertus indispensables à la Cause de la Vérité politique pour son succès. Mais il est évident à tous ceux qui font une politique contre-révolutionnaire et se voient opposer des procédés staliniens qu'il ne va pas de soi. Pourquoi?

Franchise, fidélité, droiture, voilà un beau programme pour des contre-révolutionnaires! Hélas, on ne peut dire qu'ils pratiquent souvent ces vertus... Peut-être est-ce pour cette raison qu'ils sont toujours battus?

Pour se mettre en jambe, un "grand-sudoku" d'Action française

Que l'on pratique la petite expérience amusante ci-dessous et l'on jugera de l'exactitude de la proposition. Parce que les idées, c'est bien, mais, dans les faits, elles sont toujours incarnées par des personnes. Mettons donc en rapport avec les vertus citées par Maistre des noms, pris au hasard, de personnes associés le plus souvent, - à tort ou à raison, - à l'A.F. et voyons si "ça colle"! (Attention, il y a peut-être un piège!) Le prix est un abonnement de propagande à L'Action Française 2000 (enfin, tant qu'elle s'affiche encore nationaliste intégrale!).

Si je vous dis: Franchise, vous répondez: Vincent Gaillère ou François Bel-Ker?

Si je vous dis: Fidélité - Pierre Pujo ou Hilaire Augiers de Crémiers?

Si je vous dis: Droiture - Jean Viansson-Ponté ou Stéphane Blanchonnet?

Question subsidiaire pour départager les gagnants: Citez un philosophe contre-révolutionnaire vivant pratiquant ces vertus et ayant publié autre chose que des cassettes de ses confs soporifiques ou rédigé autre chose que des tracts! Allons, il devrait y en avoir au moins un!...

Le jour où vous aurez trouvé la bonne réponse à ce grand-sudoku, vous pourrez dire que vous êtes d'A.F.!

Etre d'Action française dans le Sud-Ouest, c'est quoi?

La raison pour laquelle la fédération Grand Sud-Ouest de l’Action française et ses sections indéracinables (Bordeaux & Basse-Guyenne, Toulouse & Haut-Languedoc, Pau & Pyrénées et Bayonne & pays basque) sont tellement dénigrées par des bourges se disant "cathos" et "bien comme il faut" est justement qu'elles pratiquent depuis toujours ces vertus profondément politiques et qu'elles ne les abandonneront jamais. C'est qu'elles "pensent clair et marchent droit" comme le dit La Royale!

Leur accent est celui de la Vérité politique, et c'est précisément ce que ces Tartuffe ne supportent pas. Il va de soi qu'il ne peut être ni contrefait, ni méconnu par ceux qui devraient y obéir naturellement, juste haï. La Fédération est la mauvaise conscience des nantis de la bourgeoisie et des dissidents de l'A.F.

La Vérité politique ne consiste pas à rabâcher des thèmes-de-cercles-d'étude éculés (anticommunistes, antigauchistes, antiféministes) depuis trente ans. Il faut bien se dire que le communisme a largement disparu, - que, sauf chez quelques harpies ménopausées, le féminisme est dépassé, - et que le gauchisme des jusqu'au-boutistes de Nuit-debout est aussi risible que l'irénisme des "Veilleurs"! Pourquoi alors, tel un Don Quichotte dégénéré refaisant toujours le même voyage dans le Temps, combattre, comme si nous étions encore en mai 68, des moulins à vent irréels avec des moulins à prière inefficaces et en écoutant religieusement les moulins à parole intellectualistes de la Droite conservatrice?

L'Action française ne se résume pas davantage à quelques slogans de circonstances, mal digérés, sortis de leur contexte que l'on ignore de toute façon (car les jeunes bourges sont aussi ignorants que les prolos), et dépourvus de leur signification révolutionnaire.

Notre révolution d'Action française à Bordeaux, Toulouse, Pau et Bayonne

Oui, ré-vo-lu-tion-naire! Car qu'on se le dise: Dans Contre-Révolution, il y a révolution et même Révolution nationale (et non pas "restauration rapide"!). Et que l'on ne nous oppose pas la phrase archi-anônnée de Maistre: "La-Contre-Révolution-n'est-pas-une-révolution-en-sens-contraire-mais-le-contraire-d'une-Révolution!" Car, outre qu'elle témoigne d'un tour d'esprit très XVIIIème siècle, elle ne signifie nullement que la Contre-Révolution ne soit pas une révolution salvatrice sur le plan politique. Et il n'y a pas 36 moyens de faire une révolution! Le Pouvoir ne se prend pas avec des drapeaux blancs, fussent-ils royalistes!

Ce qui nous mène au cœur du problème de l'échec éternel des bourges en politique. Le fait de répéter connement les dix mêmes citations de Maurras, Bainville et Maistre peut faire croire à un public conservateur que l'on est très intelligent mais c'est une illusion d'optique. En réalité, il n'en est rien. Au fond du verbiage de tous les dissidents, internes ou externes, de l'Action française, notamment de hèrenne (mais pas que: le crafe du vulgaire Charles-Henri d'Herpès, nouveau baron Pié, n'est pas en reste, comme en témoigne son illustre propos: "Elle suce, au moins?"), il n'y a pas de pensée, rien que des mauvais jeux de mots, parfois salaces. Les avoir lus ou écoutés une fois suffit pour vomir comprendre comment ils s'imposent au milieu de nantis atardés et que le seul "royaume" (ou dois-je dire "démocratie royale"? hein, Pacsot?) qu'ils pourraient restaurer à eux tout seuls, sans le Peuple et contre lui, c'est le royaume des Aveugles!

Si nous sommes légitimement hostiles à la Révolution, cela ne veut pas dire que nous devions nous interdire d'employer au profit de la Vérité politique certains de ses procédés efficaces (en particulier, la formation de contre-révolutionnaires professionnels, l'instauration d'une discipline de parti inflexible, un esprit sans concession pour l'Erreur, une volonté de changer radicalement la Société, etc), qu'elle a utilisé pour faire triompher une idéologie antinaturelle! On ne fait pas une politique moderne avec le personnel, les idées fausses et les méthodes aliénantes de jadis! Nous, à l'Action française-Grand Sud-Ouest, préconisons une Contre-Révolution en pilotage automatique! Car la Vérité politique n'est pas à redécouvrir ni à modifier, notre histoire et ses leçons ne sont pas à répudier, ce sont les méthodes qui sont à repenser en totalité!

Contre-Révolution? Révolution tous azimuts contre tous les privilégiés!

Par ailleurs, Contre-Révolution ne veut pas dire, d'une part, revenir à n'importe quel état de choses antérieur avec ses abus injustifiables, et de l'autre, faire de la Société un vaste rally bourge, une P.M.E. paternaliste ou un couvent tradi! Le réalisme fondateur de l'A.F. sait bien qu'elle n'est pas entièrement composée de surhommes, donc la Société que nous instaurerons, si elle favorisera les vertus, ne les imposera pas par la contrainte, mais permettra aux forces spirituelles de les suggérer par la persuasion.

Evidemment, il est plus facile de boire des bières entre potes en conspuant la modernité, comme le vieux chnoque de Droite qu'on sera à quarante ans, que de s'engager intelligemment sur le long terme (cinquante ans) au service d'une Cause, car c'est cela que l'A.F. - la vraie - exige. C'est même la condition exigée pour en être membre. Blousons Lonsdale-dorés et branleurs, passez votre chemin!

La nostalgie d'une France qui n'existe plus ou même n'a jamais existé (le culte d'un prétendu Age d'Or monarchique) est de la littérature romantique. Etre nationaliste d'Action française, c'est faire de la grandeur avec la France qui existe, pas une autre. C'est se battre pour le Peuple, pas pour les classes privilégiées et hypocrites qui profitent bien du Régime.

Le rôle de l'Action française-Grand Sud-Ouest: guider le Peuple

Il serait odieux au Peuple (et contre-productif à long terme) de rétablir dans leurs prérogatives et influence des classes pourries qui ont voulu la Révolution et ont ensuite, tout au long des XIXème et XXème siècle, profité du nouvel état de choses, tout en envoyant, pour se laver les mains du fait qu'elles ne leur ont donné aucune éducation politique, - Dieu sait qu'ils en ont besoin, - leurs fils et filles de 18 à 21 ans à l'aèfe, histoire de les dégourdir un peu (où ceux-ci vont en réalité se dévergonder et s'en mettre jusque là). Car le Peuple peut se tromper par ignorance, mais il n'a jamais trahi, lui! Tandis que les bourges à particules et à noms composés, surtout s'ils se disent de Droite dure ou d'extrême-Droite et "avoir des valeurs" (lesquelles? boursières?), leur responsabilité à eux est immense. En tant que classe sociale objectivement responsable du maintien du Régime démocratique, ils ne méritent que l'opprobre des citoyens et la vigilance du nationalisme intégral!

Concluons: Le Peuple a le droit d'être guidé et gouverné. Il a aussi le droit absolu de n'être pas trompé par les privilégiés du Savoir, du Sang, de l'Urne et de la Fortune. Les jeunes, spécialement, ont droit à la Vérité!

C'est cette position, que le comte de Maistre (qui n'était pas un vicomte ou un baron d'opérette, comme le vampire capitaliste bordelais Lynche, que des nécrophiles rétrogrades rêvassent de ressusciter), non plus qu'aucun authentique contre-révolutionnaire, n'aurait renié, que la fédération Grand Sud-Ouest, sous la direction persévérante de son Délégué régional, nommé par Pierre Pujo, maintiendra, jusqu'à la Révolution nationale, contre vents (ou pets) LMPT et marées "bleue marine".

Franchise, fidélité, droiture (avec quelques autres vertus), telle est notre devise.

A.F.-Grand Sud-Ouest

Comme Zorro, la fédération Grand Sud-Ouest de l'Action française, fondée par Pierre Pujo, défend la veuve et l'orphelin français contre le gras bourgeois du bouchon cosmopolite, qu'il soit réactionnaire ou démocrate, mais toujours libéral. Elle peut reprendre à son compte les paroles d'Antoine Banderas à son adversaire aristo dans cette scène: "Je n'ai pas le temps de vous donner une bonne leçon!"