Biarritz 2008: pari tenu!

Publié le par Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'A.F.

Il y avait belle lurette (au moins depuis les « Jeannes interdites » des années 1990) qu’une manifestation de l’Action française n’avait soulevé, dans la province qui l’abrite, une telle polémique. C’est bon signe sur la vitalité de l’A.F. que d’aucuns disaient mortellement atteinte. Bien que le choix du lieu par la maîtrise du camp d’été de Biarritz 2008 ne visât pas initialement à réaffirmer l’appartenance française de cette province légitimement fière de sa forte personnalité et de la persistance de sa culture traditionaliste, il faut reconnaître qu’il met en évidence à la perfection la profonde actualité de la doctrine régionaliste du Maître du nationalisme intégral : sub Rege respublica, le Roi en ses conseils, le peuple en ses états.


 Maurras à Clairvaux (photo D.R.)

Or donc, dès avant l’ouverture des portes de notre 56ème Université d’été,  l’organe gauchiste de la jeunesse séparatiste Ekaïtza, n° 1139 du 27 août, s’époumonait, à l’aide d’un article aussi risible que tendancieux assimilant arbitrairement Action française et fascisme, à mobiliser le dernier carré des sectateurs de l’autarcie internationaliste basque. A posteriori, le n° 1140 du même périodique devait tenter de justifier son activisme en faisant, bien maladroitement et au prix de nombreux contresens, l’exposé de nos doctrines : même le diable porte pierre, disait Mistral !




Jeunes gens et Jeunes Filles royalistes à la plage (photo: section Béarn-Bigorre-pays basque-Landes.)
 


Cependant que le sérieux et apolitique Journal du Pays Basque du 2 septembre devait comptabiliser une cinquantaine de participants par jour à notre camp d’été, on vit paraître, à la journée « portes ouvertes », dix-huit purs produits de la société de consommation, parfaitement identifiés, qui se rassemblèrent mornement, comme les bœufs vont à l’abattoir, devant le lieu de notre Université, quartier de Parme. Aucun slogan ne fut proféré, seule une pauvre banderole portait : « Faxistei egurra!!! Royaliste, fasciste, on vous attends » (sic). Il ne conviendrait pas de donner à cette rodomontade puérile, visant à cacher la réalité de la perte de vitesse des séparatistes, plus d’importance qu’elle n’en mérite, d’autant plus qu’à aucun moment les activités de notre Université d’été ne s’en sont trouvé perturbées, qu’il s’agisse des conférences magistrales, des ateliers pratiques et des sorties militantes qui firent connaître l’Action française à la population, ou encore des loisirs encadrés à la Grande Plage.




Les royalistes sur tous les fronts (photo: section Béarn-Bigorre-pays basque-Landes.)


En particulier, les causeries sur l’Action française au pays basque depuis mai 1968, la figure du roi dans l’Antiquité, la crise de l’Autorité par Gaël Fons, les influences occultes dans la Justice de Me Méry et celle de clôture du président Blanchonnet (cf. L’A.F. 2000 n° 2754) se poursuivirent, pour le plus grand intérêt des participants. L’émouvant dépôt d’une superbe gerbe de lys, généreusement offerte par les Dames d’Action française et choisie par les Jeunes Filles royalistes de Biarritz, prévue au monument aux Morts basques de Saint-Jean-de-Luz, dû au ciseau de Maxime Réal-del Sarte, a été effectué comme prévu par notre délégation en début d’après-midi.



Le dépôt de gerbe (photo: Section Béarn-Bigorre-pays basque-Landes.)



Cependant, on doit noter que les séparatistes ne s’y sont pas trompés : c’est bien le Centre royaliste d’Action française présidé par Stéphane Blanchonnet, la fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de Vincent Gaillère et la dynamique section Béarn-Bigorre-pays basque-Landes dirigée par Me Philippe Fortabat-Labatut qui sont, de Dunkerque à Biarritz, le seul rempart de l’Unité française et du Bien commun, face à la démission de la République atlantiste de Sarkozy, ses préfets et ses généraux, et contre l’Europe totalitaire et raciste aux cent drapeaux et à la monnaie unique que nous concoctent autocrates de Bruxelles et financiers de New-York…

 
La soirée festive de la journée "portes ouvertes" (photo: section Béarn-Bigorre-pays basque-Landes.)


La cohésion inébranlable dans l’adversité est bien la marque de fabrique de notre école de pensée. Nous exprimons toutes nos félicitations aux jeunes gens réactionnaires et aux jeunes filles royalistes pour leur courage : ils ont forcé notre admiration. Biarritz 2008 aura servi à convaincre tout le public patriote et souverainiste de la région qu’en dehors du Roi, il ne saurait y avoir de solutions viables aux problèmes français de tous ordres, en particulier la nécessité d’une saine décentralisation, libérée des pressions ploutocratiques et partisanes centrifuges, qui vont encore se déchaîner l’année prochaine lors des élections européennes et régionales…


 
"Plus haut, plus fort, plus loin": la devise de nos Jeunes Filles royalistes (photo: section Béarn-Bigorre-pays basque-Landes.)


Notre force n’est donc pas seulement d’avoir raison, mais de « saisir l’avantage que le fait d’avoir raison vaut à une politique » (Bainville) : les royalistes d’Action française ont prouvé encore une fois par leur volonté, leur endurance et leur courage qu’ils sont des hommes sur lesquels la France pourra compter à l’avenir. Rendez-vous est pris avec confiance pour la 57ème Université d’été de l’A.F. ! Merci pour tout, amis et commanditaires d’Ekaïtza !
 

 

 

 

N.B. Retrouvez toutes les conférences et les activités de Biarritz 2008 sur notre site: http://www.actionfrancaiseaquitaine.com. Les dons de nos amis pour la publication des actes de l’Université d’été peuvent toujours être libellés à l’ordre de : C.A.E.C. 1550363 W et adressés sans limite de temps à : C.A.E.C. – B.P. 80093 33035 Bordeaux Cedex.

Dans L'Action Française 2000, n° 2755 (photo D.R.)