La guerre électronique est déclarée!

Publié le par Fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest

On apprend d'une source autorisée de l'institut national des hautes études de sécurité (I.N.H.E.S.), le centre de recherche et d'enseignement supérieur du ministère de l'intérieur, que, lors de la guérilla urbaine de l'hiver 2005, des attaques informatiques auraient eu lieu contre des institutions d'Etat: ministères, préfectures, départements, mairies etc. Des milliers d'ordinateurs ont ainsi été momentanément bloqués. Il en fut de même lors de l'affaire dite des "caricatures de Mahomet". Dans les deux cas, les responsables n'ont pas été identifiés. Officiellement.



Récemment, mi-janvier, c'est le ministère de l'économie et des finances, l'Electricité de France et l'état-major de la Marine (réseau Intramar) qui ont été principalement touchés. Le virus protéiforme "conficker" désactivait la sauvegarde automatique des ordinateurs les moins protégés et introduisait des programmes malveillants se multipliant de façon exponentielle. Parmi d'autres dossiers sensibles, comme ceux du ministère de l'agriculture, du centre national de la recherche scientifique (C.N.R.S.) et de grandes entreprises nationales, les agendas électroniques d'officiers généraux ont ainsi été pénétrés pendant trois jours. De quoi donner des frissons aux partisans de la dématérialisation des procédures administratives civiles et opérationnelles militaires...

Un sérieux avertissement a donc été donné à la République antifrançaise au moment où elle s'apprête à réintégrer l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (O.T.A.N.) qui emploie justement l'informatique à un large niveau pour la conduite des opérations. Chaque jour, 2.000 vers et chevaux de Troie seraient créés par les haqueurs (petits génies de l'informatique employés systématiquement depuis une décennie par les principales puissances étrangères pour mener cette guerre électronique invisible et pourtant réelle) : un vrai maeström virtuel dans lequel le navire France pourrait sombrer.

La République a beau jeu de prétendre que l'attaque n'est pas "délibérée" et que des instructions sévères ont été données aux administrations centrales pour être plus vigilants, notamment dans l'usage des périphériques U.S.B. et des disques durs externes, dont l'abus a permis l'instrusion. Connaissant la passivité intrinsèque du Régime, sa faiblesse et son caractère rétrograde, il est permis de douter qu'il ait pris la mesure de la menace, que ces mesures soient suivies d'effet et que ses affirmations lénifiantes suffisent à protéger nos systèmes informatiques contre des attaques qui tendent à se généraliser ces derniers mois.

La réaction est d'autant plus difficile du fait de la guerre des polices constitutive du Régime. Ainsi, les services concernés par la lutte contre la Cinquième colonne informatique sont dispersés entre ministères civils et militaire. Ils dépendent essentiellement:
- du premier ministre (secrétariat général de la défense nationale): pour la direction centrale de la sécurité des systèmes d'information (D.C.S.S.I.);
- du ministère de l'intérieur (direction générale de la police nationale, direction centrale de la police judiciaire): pour l'office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (O.C.L.C.T.I.C.).


Cette dispersion des moyens de lutte est naturellement préjudiciable à la défense des intérêts français; mais c'est précisément ce sur quoi compte l'Ennemi invisible, un des visages de la guerre subversive. On constate plus que jamais que "L'esprit républicain désorganise la défense nationale". La solution de bon sens est que le Souverain, personnel et non plus anonyme comme en démocratie, fasse taire les atermoiements et concentre entre ses mains les moyens militaires et technologiques de tous ordres, terrestres, maritimes, aériens, défense opérationnelle du territoire, etc etc., nécessaires pour défendre la Nation.