Jeanne-d’Arc honorée comme jamais dans le Grand Sud-Ouest !
Comme chaque année à pareille époque, la fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest a honoré, sous la présidence de ses dynamiques responsables, la Sainte de la Patrie dans les pôles principaux de ses activités. La grande nouveauté était que Toulouse a renoué avec cette honorable habitude.
Le 10 mai, malgré la pluie battante, une Jeune
Fille royaliste de Bordeaux a offert à Jeanne la superbe gerbe de lys de la Fédération. Le délégué régional de l’A.F. dans le Grand Sud-Ouest, Vincent Gaillère, a ensuite prononcé un discours
politique rempli de l’espérance qui animait nos Maîtres. La présence de jeunes réjouissait les cœurs transis des aînés. A la fin, La Royale et
la Marseillaise ont été entonnées avec enthousiasme par l’assistance.
A Bayonne, le dépôt d'une
gerbe par une Jeune Fille royaliste (photo D.R.)
Pendant ce temps, à Bayonne, la section Béarn-Bigorre-pays basque-Landes de l’A.F., conduite par son délégué méritant, Philippe Fortabat-Labatut, avait réuni nos amis au pied de la statue de Jeanne au bûcher, due à Maxime Réal del Sarte, patron des camelots du Roi. Fervent témoignage de foi en l’avenir, c’est là aussi une Jeune Fille royaliste qui effectua le dépôt de la gerbe. Dans son allocution, Philippe Fortabat-Labatut a souligné le caractère symbolique de la manifestation devant une statue, dans la défense de laquelle la section, en union avec Pierre Pujo et L’A.F. 2000, a été en pointe, voici six ans. Contre les séparatistes et les ambitieux de tous poils, l’A.F. continuera donc d’agir où elle veut et comme elle veut !
Pour une raison indépendante de la volonté de la
section de Toulouse & départements limitrophes, ce n’est que le 27 mai qu’a eu lieu, pour la première fois depuis plus de dix ans, la fête traditionnelle de Jeanne-d’Arc à Toulouse. Elle sera
rétablie à sa date légale l’an prochain. Le délégué régional a présenté une gerbe tricolore à la belle statue équestre et a prononcé un discours très attendu par nos amis toulousains sur la
position d’« abstention antidémocratique » de la Fédération aux élections européennes. L’A.F. n’a aucun intérêt à accentuer les divisions des patriotes. Il a mis en garde l’auditoire
contre la conception raciste de la Nation des identitaristes, qui se diffuse actuellement dans les milieux catholiques, une impasse dangereuse qu’il convient d’éviter. Défendre les racines
chrétiennes de la France, d’ailleurs plurielle comme aux Antilles ou à Mayotte, ne doit pas aboutir à l’inhumaine Europe blanche.
Le bilan de l’année politique 2008-2009 est donc cette fois encore positif et fait de la Fédération l’ensemble militant le plus vaste et le plus actif de France.