"Allons-nous mourir guéris?"

Publié le par Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'A.F.

Lu sur l'excellent site souverainiste U.P.F.:

 

"La Grande-Bretagne se lance à son tour, à la suite des dernières élections, dans la course à la rigueur : le nouveau chancelier de l’Echiquier a annoncé des mesures d’économies sans précédent. Après l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la France, le dernier grand pays européen se met aussi au régime sec.

"Ainsi, la Grande-Bretagne va taxer les banques, augmenter la TVA et geler les salaires des fonctionnaires. Ceci aura des effets certains sur l’économie. Vouloir passer de 10 % du PIB de déficit budgétaire à 1 % en seulement 5 ans sera sûrement « difficile » pour l’économie britannique qui risque fort de sombrer à nouveau dans la récession.

"C’est ce qui se passe pour tous les pays européens, après une montée sûrement trop importante des déficits face à la crise, ils se lancent dans une course à la rigueur pour éviter que les marchés financiers ne paniquent face aux montants de l’augmentation de la dette publique.

"Mais ces décisions risquent d’avoir l’effet inverse : une rigueur coordonnée des Etats européens aura un effet récessif coordonné. Ainsi, le gouvernement économique européen que veulent instaurer les Allemands avec un contrôle du budget de chaque Etat afin de limiter les déficits et de sauver l’Euro, risque fort de faire plonger (ou replonger) l’économie européenne.

"Il est clair que les gouvernements ne peuvent laisser les déficits s’envoler ad vitam aeternam. Mais il faut être fort circonspect sur la méthode à utiliser : éviter certaines dépenses ayant peu d’effet d’entraînement sur l’économie et taxer les revenus financiers qui ne repartent pas dans le circuit économique productif sont de bonnes pistes.

"Alors que baisser des dépenses indispensables pour les ménages ou augmenter leurs impôts aura forcément un effet dépressif car cela entraînera une baisse des dépenses et donc de la croissance : on ne peut dépenser l’argent que l’on n’a pas !

 

"Enfin, il semblait lors du dernier sommet européen que la Banque Centrale Européenne avait obtenu la possibilité de financer les déficits budgétaires par création monétaire (faire tourner la planche à billets). Pourquoi ne pas utiliser cette nouvelle possibilité pour desserrer la contrainte du financement ?

 

"A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle! "

 

Source: www.u-p-f.org