CEUX QUI VEULENT LA GUERRE

Publié le par Fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest

10 avril 2001.

 

CEUX QUI VEULENT LA GUERRE

 

En décembre 2000, Hilaire de Crémiers prenait contact avec Elie Hatem, avocat de L’Action Française 2000, pour lui proposer une transaction qui aurait mis fin au procès intenté par la Restauration nationale au journal de l’Action française. Celui-ci avait été condamné par la Cour d’appel de Paris le 19 mai 2000 et l’arrêt faisait l’objet d’un pourvoi en cassation déposé en août. Hilaire de Crémiers renonçait au paiement des astreintes ainsi qu’au règlement des frais d’avoué auxquels était condamné Pierre Pujo ès-qualité de directeur du journal de l’Action française. En contrepartie, L’Action Française 2000 renoncerait à donner suite au pourvoi en cassation qu’elle avait pourtant de fortes chances de gagner. Elle renoncerait aussi à intenter un procès sur le fond aux dirigeants actuels de la Restauration nationale, tant sur l’appellation que sur le signe (logo) du mouvement.

 

Saisi par Elie Hatem de la proposition de transaction d’Hilaire de Crémiers, Pierre Pujo s’y montrait favorable. Il proposait même de mettre fin à l’ensemble du contentieux entre la Restauration nationale et L’Action Française 2000 en incluant dans la transaction la question des locaux de la rue Croix-des-Petits-Champs où Suzanne Loetscher, gérante de la société immobilière qui en est propriétaire, refuse de consentir un bail au nom de la P.R.I.E.P., société éditrice du journal.

 

Or, le 30 mars 2001, Hilaire de Crémiers a fait savoir par l’intermédiaire de son avocat qu’il refusait désormais toute transaction. Il a ainsi exclu tout espoir de parvenir à un modus vivendi entre l’Action française et la Restauration nationale (association déclarée).

 

Rappelons que ce sont la Restauration nationale et Hilaire de Crémiers qui ont les premiers porté devant la justice républicaine leur différend avec Pierre Pujo et le journal de l’Action française. Par ce moyen ils se sont approprié indûment le mouvement d’A.F., la Restauration nationale. Pour cela ils se sont servi de l’association déclarée « Restauration nationale » créée en 1990 à seule fin de pouvoir ouvrir un compte en banque, alors que la Restauration nationale réelle était celle fondée en 1955 par Olivier de Roux et Pierre Juhel et dont Pierre Pujo était devenu le président (c’est lui qui a nommé tous les secrétaires généraux de la R.N. depuis 1980, ainsi que les membres du conseil d’administration de la Restauration nationale déclarée).

 

Le refus de la Restauration nationale d’une transaction avec L’Action Française 2000 montre la volonté de la première de poursuivre la guerre qu’elle mène depuis trois ans contre le journal de l’A.F. Ce refus risque de causer un grand préjudice au journal dont Pierre Pujo et ses collaborateurs ont assuré la publication régulière à la force du poignet depuis trois ans. Il va entraîner d’importants frais financiers pour le journal qui vit déjà difficilement et au prix d’une grande rigueur de gestion. Ces frais s’ajouteront aux pertes d’abonnements provoquées par la dissidence d’Hilaire de Crémiers et de ses amis survenue en novembre 1997. Rappelons aussi qu’en octobre 2000, ils ont tenté en lançant de fausses rumeurs, de saboter l’augmentation de capital de la P.R.I.E.P., société éditrice du journal. Hilaire de Crémiers et ses amis se comportent comme s’ils voulaient provoquer la disparition du journal.

 

Dans ces conditions, l’Action française se voit obligée de prendre les mesures suivantes :

-         maintenir le pourvoi en cassation jusqu’à son terme.

-         engager un procès au fond  (le litige entre la Restauration nationale et L’A.F. 2000 n’a été traité jusqu’à présent qu’en référé) pour faire réintégrer la Restauration nationale dans l’Action française.

-         Relancer la procédure engagée l’an dernier pour obtenir la révocation de Suzanne Loetscher de son poste de gérante de la S.C.I. du Palais-Royal et son remplacement par une personne loyale à l’Action française.

 

Ces diverses mesures ont un caractère défensif et sont inspirées par le seul souci de permettre au journal de l’Action française et au mouvement d’A.F. qui le soutient de poursuivre un combat irremplaçable pour la France et le Roi.

 

Pierre PUJO.