Du lourd, hier soir, sur la troisième chaîne de télévision d'Etat! Il y a belle lurette qu'on n'avait entendu des
vérités premières énoncées avec tant de force! Merci qui? Merci Sarfati et Jovanovitch!
Florilège:
Jovanovitch: "J'ai encouragé les Français à retirer leur argent des
banques, à ne laisser que le strict minimum pour les virements E.D.F. etc., et de tout placer dans l'or et l'argent. (...) L'or et l'argent sont les seules garanties pour les
Français de transporter leurs économies dans le temps. (...) On a mis 70 milliards pour l'Irlande. Le Portugal est le prochain sur la liste. 700 milliards pour l'Espagne. On ne pourra
pas les sauver, l'Espagne c'est impossible, il n'y a pas assez d'argent dans le pot commun qu'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont mis ensemble. (...) La zone euro est en train
d'exploser, littéralement. (...) Le gouverneur de la Banque centrale anglaise Mervin King a dit au Télégraphe de Londres (...) dans une conférence de presse:
Le système entier mondial a failli s'arrêter exactement le 15 octobre 2008. C'est à dire 200.000.000 de distributeurs dans le monde qui se seraient arrêtés, plus personne n'aurait pu prendre
de l'argent! (...) Ce sont les banquiers les grands responsables de cette crise, par leur cupidité!"
Sarfati: "Ce qui crée la dette publique, c'est l'intérêt. (...) Avant 73, la France produisait sa
monnaie. C'est le premier droit d'une nation souveraine, d'un peuple souverain que de battre monnaie, que d'emprunter à taux 0 à sa banque nationale. Lorsqu'un Etat,
un peuple souverain ne peut plus emprunter à taux 0 c'est-à-dire créer des richesses, faire de la croissance et rembourser... (...) Ce qu'on paye aujourd'hui c'est les intérêts.
(...) Il s'agira bientôt de la sécurité sociale, il s'agira bientôt de tous les biens publics de la France. Il s'agit surtout de la souveraineté nationale de notre pays et de tous
les peuples souverains. Si vous voulez dépendre à 100 % des marchés financiers, on va vers une nouvelle féodalité, c'est-à-dire que c'est le privé qui rachète toute la France. La
France est en train d'être démantelée, d'être privatisée."
Jovanovitch: "Regardez l'Irlande: ils sont devenus les esclaves du Fonds monétaire
international!"
Sarfati: "S'il faut être
nationalistes, pour pas arriver là où est arrivée l'Espagne, là où est en train d'arriver le Portugal, là où en est arrivée la Grèce, soyons-le! Si vous trouvez que c'est responsable de votre
part d'être assis tranquillement là et de regarder les peuples d'Europe aller droit dans le mur!..."
Gassiot: "Ce qui est vachement réjouissant, c'est que le mec, t'as
quel âge 22-23 ans? je le trouve, excusez-moi M. Wolton, beaucoup plus en phase avec le monde que vous, parce que vous défendez un monde qui est en train de mourir et qu'il le
voit!"
Cotta: "On ne fait pas exploser les choses sans avoir un plan B".
Tout juste: une Monarchie à poigne, par exemple!
"Je ne crois pas à l'euro, je ne crois plus à l'euro".
Qui aurait cru entendre cela de la bouche de l'ancienne patronne de la télévision!
Ardisson: "Alors plus personne ne croit à l'euro! Alors ça y est là, cette fois!".
Eh oui, cher auteur de Louis XX! Les jeux sont faits, rien ne va plus!
Bardol: "On peut très bien de temps en temps en pendre
un (trader), je suis pas opposé à l'idée".
Seul un Roi pourrait être assez indépendant des puissances d'argent pour le faire!!!
Jovanovitch: "C'est le patron de la Bourse de Londres qui a déclaré hier que tous les traders anglo-saxons vont
s'attaquer à la France. (...) Il y a un haro sur la France pour faire payer les Français exactement comme ils ont fait sur la Grèce!"
Bardol: "Dans le mot libéralisme, il y a le mot liberté...
- Non, il y a le mot libéral!"
Jovanovitch: "Le rédacteur en chef du New York Times
vient de sortir un livre (dans lequel) il raconte exactement que le but de tous les traders et de toutes les banques américaines est de dépouiller les peuples
européens."
Bardol: "Comme on n'a pas mis en place les moyens de protection pour distinguer les banques spéculatives et hautement spéculatives,
qui sont dotées d'outils électroniques ultraperformants qui se comptent en nanosecondes, c'est l'apprenti-sorcier...
- C'est des nanosecondes, mais vous, quand vous mettez votre
chèque à l'encaissement, c'est une semaine!"
On dirait du Audiard!
Sarfati: "Il y a un grand auteur, qui s'appelle Schopenhauer,
qui disait: je ne chante pas celui dont je mange le pain! (...) et voilà toute la différence entre internet... (...) on a dit sur internet, il y a tout et n'importe quoi, mais
il y a encore tout et sur la télé, il y a surtout du n'importe quoi! (..) On peut faire confiance à l'intelligence des gens pour aller faire la part des choses entre ce qui est éminemment
conspirationiste, quoi qu'effectivement, il y a des conspirationistes, mais ils finissent par tomber sur de vrais dossiers! (...) J'aurais écouté la télé depuis deux ans, je me serais
fait vacciner 45 fois! (...) La télé a perdu énormément de crédibilité sur ces affaires-là. "
On conseillera à Sarfati de lire le constructif Maurras avec la
même indépendance d'esprit que le nihiliste Schopenhauer!
Pour en savoir plus: