Les Suisses nous sauvent tous!

Publié le par Fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest

Honneur au peuple helvétique qui, à une majorité  de près de 60 %, a interdit, par une votation (c'est-à-dire un référendum), la construction de minarets défigurant son paysage et dénaturant son histoire!

A quoi attribuer cette réaction authentiquement nationaliste?

Un élément conjoncturel peut avoir influé, dans une mesure limitée, sur la votation : l’attentat contre le Moscou-Saint-Pétersbourg du 27 novembre. Mais la raison la plus vraisemblable en est que, quelle que soit leur confession (catholique, protestante, ou même agnostique), les Suisses demeurent fondamentalement attachés à leur identité nationale.

Là où les républicains français voient une appartenance idéologique ouverte à tous les crève-la-faim du monde entier, nos voisins, eux, entendent demeurer maîtres chez eux. C'est justement ce que l'Action française a toujours voulu faire prévaloir ici.

 

La question démocratique

 

 

Faut-il pour autant vanter les bienfaits universels de la démocratie, et croire que celle-ci, corrigée par le référendum d'initiative populaire que l'extrême-droite française réclame à cor et à cris depuis vingt-cinq ans, suffirait à tout améliorer?

Nous avons déjà tâté du nationalisme plébiscitaire : «Dissolution [de la Chambre des députés], révision [de la constitution de 1875], [convocation d’une assemblée] constituante" proclamait au XIXème siècle le programme du général Boulanger!

 

Force est de constater que le mot démocratie n'a pas la même signification en France qu'en Suisse. Nous en faisons un dogme religieux et intrinsèquement antinational, alors qu’en Suisse, quoi qu’en disent les intellectuels de la rive gauche de la Seine, l’esprit particulier, cantonal, défenseur des privilèges et de l’histoire locaux, est très fort. L’appartenance au parti républicain, en France, est exclusive de la piété pour notre passé national, puisque, selon les sectes, la France date de 1789… ou du 18-Juin 1940 !

 

Le point instructif pour nous est que cette réaction montre que le déclin de la Nation en Europe, que l’islamisation des terres anciennement chrétiennes ne sont pas inéluctables, quand on propose aux citoyens un but politique, et non raciste. Les Suisses le font, à leur manière pondérée ; les Français, qui ont aussi une doctrine raisonnée, le nationalisme intégral, pour parer aux invasions étrangères à leur civilisation, feraient bien de s’y replonger pour retrouver le sens de leurs traditions et le courage de les affirmer !

 

Dans le Sud-Ouest

 

Rappelons que, seule en pays basque, l’Action française-Grand Sud-Ouest a soutenu activement, par le biais de sa section locale, l’initiative judiciaire de simples citoyens contre la construction, jugée illégale, de la mosquée de Bayonne. Les identitaristes, probablement téléguidés par le Pouvoir, ont vainement tenté, il y a quelques semaines, de récupérer ce combat, mais gageons que les Basques ne se sont pas trompés sur les véritables buts du groupuscule pagano-européiste. Les nationalistes conscients et réfléchis ne se laisseront pas gentiment guider sur cette voie de garage !

 

 

La particularité de notre combat pour l’identité nationale est de ne nous en prendre ni au culte, ni aux personnes, mais, comme dit La France bouge : « les Français sont chez eux », et ils entendent le rester.

 

La démocratie en France, est le règne de tout ce qui est antifrançais. Elle blesse non seulement les croyances d’un grand nombre de nos compatriotes, mais défigure le visage gréco-latin de notre Pays. A la France et à son identité, il faut un Roi, défenseur efficace de l’histoire et des mœurs françaises. Venez donc à l’Action française !