Entretien avec Marie, Jeune Fille royaliste

Publié le par Fédération interprovinciale du Grand Sud-Ouest de l'A.F.

Question. – Marie, est-il vrai que tu es la première inscrite à la 56ème Université d’été de l’Action française ?



Et vous, y serez-vous? (photo D.R.)
 

Réponse. – Oui, ce n’est pas bien difficile puisque c’est notre section qui l’organise. Je pense que ce sera un camp très intéressant car, après la disparition de Pierre Pujo que nous recevions tous les ans à Biarritz depuis l’an 2000, nous allons tirer les leçons du passé et tracer les perspectives d’avenir avec notre président, Stéphane Blanchonnet. 

 

Question. – Tu baignes dans l’Action française depuis ta tendre enfance ?

 

Réponse. – J’ai fait mon premier défilé de Jeanne d’Arc à l’âge de 5 ans. Arrivée à la statue de Jeanne, je me suis retrouvée entre Pierre Pujo et Michel Fromentoux et en photo dans le Journal de l’Action française. J’étais très fière. Ça a été le début d’une grande histoire d’amour entre l’Action française et moi.

 
Marie entre Pierre Pujo et Nicolas Kayanakis (photo D.R.)


Question
. – L’Action française et toi, une histoire d’amour… ou de raison ?

 

Réponse. – Les deux en fait, car la raison a pris le relais, avec la lecture de Maurras, de ses poèmes, de sa doctrine, la découverte de tout l’héritage gréco-latin, ce qui me sert d’ailleurs beaucoup pour mes études. Maurras, pour moi, c’est aussi la Provence que j’aime, le courage, la fidélité…


Maurras emprisonné à Clairvaux (photo D.R.)



Question
. – La fidélité ?

 

Réponse. – Oui, la fidélité de Charles Maurras à ses idées, jusqu’au bout, jusqu’à la prison… et la fidélité de Maurice et de Pierre Pujo à leur Maître. C’est d’ailleurs cet exemple que nous essayons de suivre et de faire vivre. En 1997, mon père a défendu Pierre Pujo devant les tribunaux contre les dissidents de l’époque ; dix ans après, nous avons organisé avec Michel Fromentoux et Vincent Gaillère une grande soirée d’hommage à Pierre Pujo qui venait de nous quitter. Je trouve donc naturel de m’investir personnellement dans le camp de Biarritz 2008 dans cet esprit de fidélité à l’Action française et à ce qui la caractérise : le Journal et son rédacteur en chef Michel Fromentoux, le Comité directeur et son président Stéphane Blanchonnet…
 

Question. – Jolis mots, mais concrètement ?...

 

Réponse. – Je suis chargée, avec mes sœurs, de l’accueil des participants, de l’intendance du camp, des Jeunes Filles royalistes et de leur « décrassage matinal » au stade Aguiléra tout proche où, avec un peu de chance, nous pourrons voir les joueurs de rugby du mythique Biarritz Olympique.


Le B.O. victorieux (photo D.R.)
 

Question. – Un début de journée en fanfare !

 

Réponse. – Mais il n’y a pas que ça ! On aura surtout des conférences de haut niveau données par des spécialistes de la doctrine maurrassienne, et des ateliers pratiques de militantisme qui seront retransmis en temps réel sur le blogue de notre Fédération !

 

Question. – Plutôt pas mal ! Dérouillage matinal, conférences, ateliers, certes, mais après, « on s’fait une p’tite bouffe » ?

 

Réponse. – Pour ça, on a une brigade spécialisée, déjà sur pied avec mes sœurs et les Gentils Membres de la section, très accros « bonne bouffe », sous les ordres de chefs cuistots extras, dont vous me donnerez des nouvelles…


Un dessert de la brigade à l'entraînement... (photo D.R.)

Question
. – Vous avez les bougies ? les gondoles à Venise ?

 

Réponse. – Non, on a mieux : les couchers de soleil, de la musique avec un groupe folklorique qui interprètera, en plus bien sûr des chants tradis d’Action française, de merveilleux chants basques et gascons, des chansons à boire, évidemment, avec les sardines grillées et le petit vin blanc frais qui vont bien… et tout cela face à l’Océan !


Rien de tel qu'un magnifique coucher de soleil pour clôre une journée de labeur... (photo: D.R.)
 

Question. – Et après, un bain de mer ?

 

Réponse. – Oui, on n’est pas à Biarritz pour rien !! On emmènera nos planches et on apprendra à ceux et celles qui veulent. Avec séance photos, pour revenir avec des souvenirs plein la tête !


N'oubliez pas la crème solaire! (photo D.R.)
 

Question. – Bref, un camp qui fera date ?

 

Réponse. – Oui, après avoir reçu près de dix ans Pierre Pujo rue de Parme, nous y ferons le camp afin de nous rappeler de bons souvenirs et de lui prouver une fois de plus notre amour et notre fidélité, à lui qui aimait tant venir ici !

 

Nous espérons donc tous que ce 56ème camp restera gravé dans les mémoires, puisqu’il se fait, quant à lui, dans un esprit de fidélité à l’Action française de toujours pour la France et le Roi !

 

Question. – Marie, je te remercie.

 

 

 

 

(Entretien réalisé par Rémy Perrin.)