Rappel à l'ordre du Comte de Paris

Publié le par Fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest

Armes France-Restau


Des polémiques de presse initiées par Jean d’Orléans, son second fils, ont obligé Mgr le Comte de Paris, Duc de France, seul Chef de la Maison de France, à publier le communiqué ci-après :

 

« En réponse aux absurdités de mon fils le prince Jean, très paternellement Je crois utile de lui rappeler que, si J’avais voulu maintenir strictement les lois dynastiques en usage dans notre Famille royale, Jean ne serait alors, et à Ma disparition, que le tuteur de son frère aîné François, le véritable Dauphin, hélas handicapé.

 

« Rappelons pour mémoire qu’à la mort de Louis XIV, le jeune Louis XV était âgé de cinq ans. Notre aïeul le Régent le reconnut pour Souverain, il gouverna la France en Son nom, et protégea la vie du jeune Roi jusqu’à Sa majorité.

 

« Ne serait-il pas singulier qu’un fils cadet de nos jours ose prétendre se mettre à la place de son Père !

 




 

Commentaire : La fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest de l’Action française se solidarise totalement avec la position énoncée par le Chef de Maison de France. Elle ne reconnaît que l’ordre successoral légitime, soit, après Mgr le Comte de Paris, son fils aîné, le prince François, titré Dauphin de France depuis l’accession de son Père à la Prétendance en 1999 et qui règnera sous le nom de François III. Les royalistes d’Action française n’ont pas l’habitude de discuter la légitimité et l’autorité du Prince, selon que Celui-ci leur plairait ou ne leur plairait pas : que M. d’Orléans en prenne de la graine !

 

Au surplus, le cas s’est déjà présenté, dans l’histoire de la Monarchie française, d’un Roi atteint de troubles récurrents. Cela est, sans doute, un grand malheur pour le Royaume, car des ambitions démesurées se font impudemment jour, factrices de troubles alors que la France a besoin d’unité.


 Mgr le Comte de Paris, Duc de France, Chef de la Maison de France (Photo D.R.)

 

Mais une pareille situation vaut toujours mieux que l’anarchie républicaine, car la Couronne est entourée du Conseil du Roi, groupant les hommes les plus avisés dans le maniement des affaires publiques, issus des grands corps de l’Etat. Dans ces cas, la pratique monarchique prévoit des mécanismes constitutionnels, tels que la régence d’un prince du Sang de France, pour pallier la défaillance du Souverain. Rien n’oblige d’ailleurs à ce que la régence soit exercée par le parent le plus proche du Roi régnant…

 

On a assez reproché à Louis XIV d’avoir altéré l’ordre de succession au Trône en y introduisant ses fils légitimés. Il y a vingt ans, le Prétendant d’alors avait tenté une semblable opération. L’opinion est mieux avertie contre ces malfaçons aujourd’hui, par la dignité de la conduite du Chef de la Maison de France, et par la droiture de Sa politique personnelle. Mgr le Comte de Paris, en prince Bourbon, dépositaire des traditions de la Monarchie capétienne, ne commet pas la même erreur. Ce faisant, Il se situe dans la ligne de nos plus grand Rois.

 

Bordeaux, le 30 septembre 2009.

 

Signé : GAILLERE

Délégué régional de l’Action française dans le Grand Sud-Ouest.