Un souverainiste dans la mêlée
Nos amis trouveront ci-dessous l'article que Sud-Ouest a consacré à la candidature souverainiste de Christophe Bugeau à la députation dans son édition du 23 février dernier.
La fédération Aquitaine souhaite une bonne campagne et un plein succès à ce patriote sincère; elle rappelle à ses adhérents et sympathisants que, si une élection présidentielle est décisive, une élection législative est une affaire purement locale (quel candidat est le mieux à même de défendre les intérêts d'une circonscription), pour laquelle l'intervention éventuelle et l'application aveugle de consignes parisiennes sont souvent malvenues.
En particulier, les candidatures pseudo-royalistes de l' "Alliance royale" ne présentent aucun caractère politique, alors que, Sud-Ouest le note bien, la ligne d'un candidat tel que Christophe Bugeau retrouve les fondements logiques du nationalisme français: le bien de la France, de la France seule. Ainsi, les royalistes d'Action française rempliront-ils, sans illusions mais avec une volonté inflexible, les 22 avril, 6 mai, 10 et 17 juin prochains, leur devoir civique en traduisant par un vote de sanction à tous les échelons leur répudiation du Système politique établi, quelques diverses que soient les responsabilités de ses créatures.
"2e CIRCONSCRIPTION. -- Le président départemental du Rassemblement pour la France (R.I.F.) se présente aux élections législatives
"Christophe Bugeau,
un souverainiste dans la mêlée
"Christophe Bugeau, 33 ans, président départemental du R.I.F., est le candidat de ce parti souverainiste sur la 2e circonscription de Gironde.
(photo L. Theillet pour Sud-Ouest. - D.R.)
"Le Rassemblement pour l'indépendance de la France (R.I.F.), mouvement créé en 2003 par Paul-Marie Coûteaux, député européen, dans la mouvance souverainiste, proche du M.P.F. de Philippe de Villiers et des « gaullistes » façon Dupont-Aignan, aura au moins un candidat aux législatives à Bordeaux : Christophe Bugeau, 33 ans, son président départemental. Pas tout à fait un novice en politique puisqu'il a déjà été candidat aux cantonales et à la législative partielle de l'automne 2004 dans la deuxième circonscription. Celle où il se représente aujourd'hui, avec l'espoir de dépasser les 0,3 % qu'il avait totalisés. Cela ne devrait pas être insurmontable, puisqu'il a eu le temps de faire connaissance avec le terrain qu'il s'apprête à labourer avec son suppléant, qu'il n'a pas encore choisi, mais qui ne sera plus l'ex-chevénementiste Hervé Berbille, pris par d'autres occupations.
"Hostile à l'Europe, le R.I.F. se réclame de la droite qui a dit Non au traité constitutionnel européen. La France d'abord pourrait être son slogan car, pour le candidat, l'essentiel est de rendre à la France (et à tous les pays de l'Union européenne) sa capacité à décider pour eux-mêmes des affaires qui les concernent, sans passer par la case Bruxelles. Il plaide pour une « Europe des coopérations dans l'indépendance » qui ne donnerait pas le spectacle de l'impuissance. Hostile à la monnaie unique et à la Banque centrale européenne, le R.I.F. se bat pour des mesures de protection en matière économique, une révision de la politique migratoire et des « efforts équitables à partager » s'agissant de réformer les retraites et la Sécurité sociale."
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