Une candidature catholique et française dans la 1e circonscription de la Gironde

Publié le par Fédération Aquitaine

Dans Sud-Ouest de ce jour, Marie-Claude Aristégui nous présente comme suit la courageuse et sympathique candidature de Mme Micheline BERTHAUD dans la première circonscription de la Gironde:

"Professeur de français retraitée, mère et grand-mère, Micheline Berthaud a accepté de porter les couleurs de Philippe de Villiers (M.P.F.) dans la première circonscription où elle vit (...) pour, en quelque sorte, maintenir la pression." Ainsi, nous voilà loin des politiciens professionnels qui qui parachutent leurs épouses ou autres attachés parlementaires inexpérimentés dans des circonscriptions dont ils ignorent tout de la vie des gens.

(Photo Sud-Ouest. - D.R.)

 

Certes, à l'Action française-Aquitaine, nous ne partageons pas toutes les prises de position du parti qu'elle  représente, en particulier le fait qu'il se définit comme étant "de droite". Nous estimons que la politique de bon sens n'est ni de droite ni de gauche, et qu'elle peut utiliser des talents venus des différents horizons de l'échiquier politicien et d'ailleurs.

Pour notre candidate, « Nicolas Sarkozy a repris des idées du M.P.F. Il a bien compris que les gens en avaient assez du laxisme de mai 68. Il est interdit d'interdire... qu'est ce que cela veut dire ? ! Mais maintenant, il faut que le président de la République applique la politique de droite pour laquelle il a été élu. Nous ne le soutiendrons qu'à cette condition ». Et à son avis, ajoute M.-C. Aristégui, cela ne commence pas très bien, puisque dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy, « il n'y a même pas de ministère de la famille ». Nous émettons également de sérieuses réserves sur le fait que "Charkeuzy", qui ne parle de la France que pour faire oublier ses origines étrangères et ses allégeances atlantistes et européistes, soit en effet un représentant fidèle de la Vieille Droite d'avant 1945, catholique, royaliste et Française toujours...

A nos yeux de Français conscients des problèmes démographiques de notre Pays, le principal mérite de Madame BERTHAUD est de réaffirmer fortemement que « la famille, c'est le socle de la société ». Elle précise qu'une famille, « c'est un homme et une femme et des enfants ». Pas un couple homosexuel avec des enfants ! Spontanément, elle dit toute son hostilité au « mariage homosexuel » et à l'adoption dans ce cadre, ainsi qu'à « tout contrat » accordant aux couples homosexuels les mêmes droits qu'aux autres. « Toute forme d'amour n'a pas à être reconnue légalement, sinon on commence à déraper. Légalement, on ne peut défendre qu'une forme d'alliance bonne pour la survie de la société » explique-t-elle sur un ton très convaincu. Et d'assurer qu'elle n'est pas pour autant homophobe : « Il ne faut pas faire d'amalgame ».

Il est remarquable qu'aucun(e) autre candidat(e) sur la circonscription ne défend avec autant de netteté l'importance de la famille naturelle, monogamique et indissoluble. Cela seul justifie l'intérêt que de nombreux habitants de la 1e circonsription portent à cette candidature atypique. Quant au soupçon disqualifiant d'"homophobie", soulevé par la journaliste, nul n'a mieux répondu sur ce sujet que Jean Madiran qui écrivait, il y a six ans, dans l'éditorial de Présent, n° 4752 du 31 janvier 2001:

Souvent "phobie" est simplement l'opposé de "philie", en ce sens on a normalement "anglophilie" et "anglophobie", "francophilie" et "francophobie", "xénophilie" et "xénophobie", "homophilie" et "homophobie", "pédophilie" et "pédophobie": et dans ce dernier cas du moins, l'opinion médiatique dominante concèdera qu'il puisse exister une "phobie" parfaitement normale et certainement préférable à la "philie" correspondante.

"(...) QU'EST-CE DONC QUE L'HOMOPHOBIE, sinon une juste aversion pour une tendance contraire à l'ordre naturel; et plus encore une aversion pour l'idéologie qui veut justifier l'homosexualité, la promouvoir, l'institutionnaliser? Cette phobie peut éventuellement s'exacerber sous l'effet des insolences et des provocations homophiles. Ce n'est pas une raison pour soutenir le paradoxe selon lequel il serait obligatoire de n'avoir aucune homophobie, ce qui reviendrait à décréter que toute aversion à l'égard de l'homosexualité doit être tenue, comme elle l'est par les médias, pour moralement coupable. Chacun aurait le devoir d'être homo-aphobe, complètement inconscient du danger moral et social que constitue la diffusion de l'homosexualité par la propagande télévisée et la complaisance de l'école publique." Fermez le ban!

 

Toujours sur les question familiales et sociales, qui sont vitales pour l'avenir de la France que nous voulons léguer à nos enfants: "Micheline Berthaud se bat également contre l'euthanasie « même avec exception » et contre l'avortement. Elle traduit le sigle I.V.G. (interruption volontaire de grossesse) par « interruption d'une vie gênante ». Elle souhaite que les jeunes femmes concernées soient accueillies dans des maisons spécialisées « où on les aiderait et les orienterait, éventuellement, vers l'adoption si elles ne souhaitent pas garder leur bébé. D'ailleurs, il faudrait en France faciliter l'adoption, c'est bien trop compliqué ». Toujours pour la famille, la candidate est favorable à un « revenu parental à partir du troisième enfant. Ainsi l'un des deux parents pourrait assumer l'éducation des enfants ». Et pour l'éducation scolaire, Micheline Berthaud juge urgent de modifier la formation des enseignants, « une formation unique, c'est délirant ». Dans tous les domaines, la candidate M.P.F. a des idées. (...) Pour les immigrés par exemple, Micheline Berthaud refuse « l'intégration qui débouche sur le communautarisme »; elle préfère « l'assimilation ».

On ne peut qu'être d'accord sur tous ces points avec Madame BERTHAUD, qui souhaite développer les alternatives à la loi de 1975 sur l'avortement, et non l'abolir, ce qui serait une position purement démagogique. Il est du rôle de la Communauté nationale d'accueillir les futures mères en détresse, de les soigner pendant leur grossesse, de les accompagner jusqu'à son terme, et de leur donner une formation morale, professionnelle et civique.

De même, la formation en vase clos des licenciés apprentis-enseignants dans des instituts universitaires de formation des maîtres (I.U.F.M.) créés par Jospin en 1989, coupés du réel par l'inculcation d'un pédagogisme doctrinaire et inapplicable, fait des instituteurs et professeurs de collèges qui se retrouvent sans formation adéquate devant des élèves au niveau de culture générale, historique, géographique et littéraire affligeant, jusque dans les institutions privées réputées de Bordeaux et ses environs. A cette situation, il est impératif de remédier de toute urgence par la suppression des organismes pseudo-scientifiques et le retour à une sélection autoritaire dès la fin de l'enseignement primaire.

Enfin, la question de l'immigration ne se résoudra par par un coup de baguette magique et la création d'un ministère cosmétique "de l'intégration et de l'identité nationale", comme il y eut, dans les années 1990 des "ministères de la ville"! L'intégration, en bon français, s'entend de groupes entiers que l'on admet en bloc, avec leurs particularités dans une Communauté impériale: le moins que l'on puisse dire est que, depuis la perte de l'Empire et de l'Algérie, cette formule a perdu de son efficacité et que le peuple français n'a point envie de consentir à de tels efforts herculéens! Seule, donc, l'assimilation d'individus, par petits paquets, est réalisable, sous conditions d'adoption par ces derniers de notre langue, de nos us et coutumes, ainsi que de notre mode de pensée. C'est une voie exigeante, mais c'est l'unique solution viable pour la paix publique. Toutes les  autres formules de poudre aux yeux de type "immigration choisie" ne sont que des abandons plus ou moins dissimulés à une politique généralisée dans le monde d'immigration massive venue principalement de pays sous-développés, qui, si l'on n'y prenait garde, transformerait le vieux fonds gallo-romain de notre population en un fonds métis indifférencié favorable aux entreprises de démolition des anciennes nations de l'Europe initiées outre-Atlantique...

Toutes ces raisons, que Madame BERTHAUD défend fort bien, font que la fédération Aquitaine-Grand Sud-Ouest suggère vivement à ses adhérents et sympathisants électeurs dans la 1e circonscription de la Gironde, de voter pour elle, tout comme elle recommande à ceux qui sont inscrits dans la 2e de voter pour la candidature méritoire et politique de Christophe BUGEAU, souverainiste du R.I.F., qui tiendra sa dernière réunion publique:

Jeudi 7 juin 2007,

à 20 h,

à l'Athénée municipal,

place Saint-Christoly à Bordeaux.