A Bordeaux: Vigilance et combat tous azimuts

Publié le par Rémy Perrin

Extraits du numéro 2751 du 17 février 2005 de L'Action Française 2000:

"Dans la réorganisation de la fédération Aquitaine, l'année politique 2004/2005 marque une étape décisive. Après la réception du duc de Vendôme en octobre, la Fête des Rois du 29 janvier dernier a "crevé le plafond" des années précédentes au nombre de participants. Des représentants de toute la palette souverainiste : Vive la République, R.I.F., A.R.N., A.D.M.P., Front national, U.N.F.... s'étaient en effet joints à nos fidèles amis, pour écouter les discours de Pierre Pujo, président de l'Action française (...).

 

"(...) insista dans sa causerie sur le caractère artificiel de l'introduction de la Turquie, corps étranger non par ses lois positives, mais par la géopolitique et par ses mœurs, dans l'Union européenne. Il dénonce dans le projet de constitution européenne Giscard-Chirac, le double scandale, pour un patriote, catholique et français, de l'absence de toute référence chrétienne et de la criminalisation de la "discrimination" fondée sur l'orientation sexuelle, laquelle ouvre la porte à toutes les dérives... L'orateur a enfin invité l'assistance à se méfier des faux-frères stipendiés par le Pouvoir qui sont susceptibles de s'insinuer dans nos rangs comme par le passé pour saboter nos efforts.




"Pierre Pujo, quant à lui, devait mettre l'accent sur le fait que le projet qui va être soumis au corps électoral institutionnalise une doctrine libérale comme politique économique de l'Union. Elle présente les plus grands dangers pour la sécurité du travail français : d'un côté, elle n'empêche pas la délocalisation des moyens de production hors du Marché commun, et, de l'autre, comme la directive Bolkestein le proclame impudemment, le travail salarié deviendra, au gré du patronat, un objet de spéculation hors de toute protection nationale ! Les souverainistes et l'Action française doivent impérativement porter ces orientations à la connaissance des travailleurs.


"Un fructueux débat, animé par Vincent Gaillère, délégué régional de l'Action française, s'ensuivit, d'où il ressort des différentes interventions, notamment celles de André Louberssac, Christophe Bugeau, du R.I.F., Hervé Berbille, directeur de la Lettre de B.R.N. et Kavan Herbin, secrétaire général de l'A.R.N. (groupe d'Asnières) que la victoire du "NON" au référendum est possible, en particulier grâce au revirement des syndicats, conjugué à une action énergique de notre part.


"Une minute de silence a été observée à la mémoire de notre ami Jean David, décédé en juin dernier, avant que soient ouvertes les agapes.


"A.F. Aquitaine."